La problématique de la protection et de la préservation de l’environnement fait partie des priorités des autorités ivoiriennes.
A l’instar de plusieurs pays, la Côte d’Ivoire subit une dégradation de ses terres caractérisée par la déforestation. Chose qui affecte ses ressources naturelles et sa biodiversité. Cette situation entraîne également le réchauffement climatique, l’érosion des sols arables, la désertification et la sécheresse, etc.
Devant l’urgence que requiert la situation, le gouvernement ivoirien a entrepris, dès 2011, des actions et fait d’importants investissements, en vue de mettre le pays sur le chemin du développement durable.
Depuis 2011, la Côte d’Ivoire s’est fortement engagée dans le mécanisme international de Réduction des Emissions de gaz à effet de serre. Ce programme inclut les rôles de conservation des stocks, de gestion durable et d’accroissement des stocks de carbone (REDD+).
La lutte contre la désertification passe par la préservation de la forêt ivoirienne qui a subi des dégâts importants depuis plus d’un demi-siècle. Reboiser à grande échelle reste une option sérieuse pour le gouvernement ivoirien. Plus de 28 millions d’arbres ont été plantés depuis juin 2021.
Le pays a créé en 2020, une « armée verte », une brigade de 650 soldats pour lutter contre la déforestation et la criminalité forestière. Le gouvernement ivoirien a également consenti un effort de 600 milliards de FCFA pour restaurer 20% du couvert forestier d’ici à 2030.
Pour protéger l’environnement, les autorités ivoiriennes ont aussi engagé la lutte pour une gestion rationnelle des déchets ménagers. Ainsi, en remplacement de la décharge d’Akouédo ouverte en 1965, et qui a atteint ses limites, le gouvernement a mis en service le Centre de valorisation et d’Enfouissement technique (CVET) de Kossihouen, d’un coût de 40,73 milliards FCFA. L’objectif étant de traiter par an au moins 1 250 000 tonnes, soit 90 % des déchets produits.
Les problèmes environnementaux touchent également la lagune Ébrié et la mer. La lagune ébrié est fortement polluée par endroits. Le phénomène du remblayage concourt à la dégradation de l’environnement et à la survenue des catastrophes dont les inondations. Des efforts ont été engagés pour réduire la pollution afin de garantir un cadre de vie sain et la santé de la population riveraine. Pour cela, une brigade spéciale pour intensifier la lutte contre le remblayage et l’endiguement anarchiques a été mise sur pied en août 2021.
La Côte d’Ivoire est confrontée à un grand nombre de défis en matière de durabilité environnementale, mais les efforts concertés et coordonnés des autorités ivoiriennes donnent des raisons d’espérer. 5ème pilier d’une Côte d’Ivoire solidaire, la préservation de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique sont inscrites au rang des priorités du gouvernement.
CICG