Fin de course pour N’Guessan Koffi Alexis, 41 ans. Il a été pris dans les filets de la police le 1er novembre 2022 à Bouaké. Un mauvais mois s’annonce pour le voleur de lampe d’éclairage public.
Ses gris-gris n’ont pas été assez efficaces pour le protéger. Le commissariat de police du 3ème arrondissement de Bouaké, dirigé par le Commissaire Meïté Souleymane et ses hommes ont mis fin aux œuvres de N’Guessan Koffi Alexis.
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En effet, dans la matinée du mardi 1er Novembre 2022, les agents de ce commissariat en collaboration avec les populations de Petit Paris à Minankro, un quartier périphérique de Bouaké, ont réussi à mettre le grappin sur le sieur N’Guessan Koffi Alexis, résidant à Yamoussoukro. Il a été interpellé pour vol portant sur des lanternes LED d’éclairage public, au quartier Minankro et à la cité CIDT de Bouaké. Il quitte Yamoussoukro. Trouve une maison inachevée dans la zone où il veut opérer. Il s’y installe pour observer les va-et-vient des habitants, leurs habitudes, etc. Il passe à l’action lorsqu’il est sûr d’avoir tout maîtrisé. Après avoir fait une bonne « récolte », il se rend à Abidjan où écoule son butin. Jusqu’au jour de son arrestation, c’est environ 46 lampadaires que l’homme a privé de leurs lanternes.
Selon une source, ce dernier aurait un complice qui réside à Abidjan, au quartier d’Adjamé. Et que les enquêtes sont en cours pour appréhender également ce dernier. Pour l’heure, c’est le sieur N’Guessan Koffi qui cogite sur son sort à la prison civile de Bouaké sur instruction du Procureur de la République près le Tribunal de première Instance de Bouaké.
Il faut souligner que, sous le magister du préfet de police actuel, la police de proximité s’est érigée en mode de vie à Bouaké. Plusieurs bandits dans les régions du Gbêkè et du Hambol ont été interpellés.
Fatime Souamée, Correspondante régionale
