Un Secrétariat Général Extraordinaire du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) s’est tenu le samedi 27 mai 2023, au siège du Parti pour analyser le refus de la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale provisoire par la Commission Électorale Indépendante (CEI). A l’issue de cette session, le parti a produit une déclaration dans laquelle, il demande à la CEI d’exécuter l’Arrêt du 25 septembre 2020 de la Cour Africaine des Droits de l’Homme, qui exige la réinscription du nom de Laurent Gbagbo sur la liste électorale définitive.
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration du PPA-CI.
<< Le 20 mai 2023, à l’occasion de la cérémonie de remise de la liste électorale provisoire aux partis politiques par la Commission Électorale Indépendante (CEI), le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) a constaté avec consternation que le nom de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo n’y figurait pas.
Il faut rappeler que Son Excellence le Président Laurent Gbagbo s’était fait enrôler le 30 novembre 2022 en vue de sa réinscription sur la liste électorale.
Le retrait du nom de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo est une violation flagrante du code électoral par la Commission Electorale Indépendante. C’est pourquoi un Secrétariat Général Extraordinaire du Parti s’est tenu le 27 mai 2023, au siège du Parti.
L’ordre du jour principal et essentiel était l’analyse du refus de la réinscription de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo sur la liste électorale provisoire par la CEI. Au terme des analyses, le Secrétariat Général Extraordinaire rejette avec véhémence les raisons sur lesquelles la CEI se fonde pour refuser la réinscription de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo sur la liste électorale provisoire.
En effet, c’est absolument surréaliste et inadmissible d’imputer des faits de braquage de la BCEAO à Son Excellence le Président Laurent Gbagbo, homme de probité morale indiscutable.
Les seuls braquages que la BCEAO reconnaît à ce jour sont ceux de ses agences de Korhogo, Man et de Bouaké. La BCEAO n’a donc subi aucun préjudice lors des événements de la crise post-électorale de 2011. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle n’a jamais porté plainte contre les autorités légales et légitimes ivoiriennes de l’époque. Les faits mettant en cause Son Excellence le Président Laurent Gbagbo sont donc réputés n’avoir jamais existé.
Cette condamnation fantaisiste en Côte d’Ivoire est intervenue quand le régime d’Abidjan a eu la certitude que la CPI allait acquitter Laurent Gbagbo . Le gouvernement ivoirien s’est alors précipité pour organiser un simulacre de procès dont l’issue était connue d’avance : Condamner Son Excellence le Président Laurent Gbagbo en vue de l’écarter arbitrairement de la scène politique ivoirienne.
En conséquence de ce qui précède, le Secrétariat Général Extraordinaire du PPA-CI :
– CONDAMNE vigoureusement la CEI pour n’avoir pas respecté la procédure en vigueur en refusant d’inscrire le nom de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo, sur la liste électorale.
– RAPPELLE à tous les membres de la CEI qu’ils ont prêté serment pour respecter la Constitution.
– DEMANDE donc à la CEI d’exécuter l’Arrêt du 25 septembre 2020 de la Cour Africaine des Droits de l’Homme, qui exige la réinscription du nom de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo sur la liste électorale définitive. Le contentieux électoral qui débute le 30 mai 2023 par la publication de la liste électorale provisoire nous offre une opportunité de corriger cette injustice en appliquant l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme.
– ENJOINT la CEI de cesser d’être un instrument de crises politiques aux conséquences incalculables, en respectant les lois et procédures en vigueur ;
– SE DONNERA tous les moyens légaux pour parvenir à l’inscription du nom de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo sur la liste électorale définitive ;
– ENVERRA des missions éclatées dans toutes les régions pour expliquer la situation injuste de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo, à nos militants et leur demande de se tenir mobilisés pour les mots d’ordre à venir. >>
Fernand Appia (PPA-CI)