Le prix du Cacao est fixé à 1500 Francs CFA pour cette campagne intermédiaire. Cette annonce a été faite par le ministre d’État, ministre de l’agriculture et de développement Rural, Kobenan Adjoumani. Cette information est donnée lors d’une conférence de presse ce mardi 2 avril 2024.
Cette nouvelle a donné une bouffée d’oxygène au monde paysan ivoirien. Cette mesure vient juste après beaucoup de bruit de mécontentement des producteurs locaux. Ceux-ci avaient prévu entamer une action de grève.
Cette grève prévue par les producteurs de café cacao membres du Synapci et de l’Anaproci pour le jeudi 28 mars 2024 avait été suspendue.
Car, le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani, Ministre de l’Agriculture du développement Rural, a reçu à son Cabinet les responsables du SYNAPCI et de l’ANAPROCI, organisations syndicales des producteurs Café-Cacao le mercredi 27 mars 2024.
Ces organisations conduites par Koné Moussa, président du Syndicat national des producteurs de Côte d’Ivoire (Synapci), Kanga Koffi Pca de l’Anaproci et trois de leurs collaborateurs ont échangé avec le ministre de tutelle suite au dépôt d’un préavis de grève lancé par lesdits syndicat le jeudi 28 mars 2024.
Au cours de cette rencontre, les préoccupations soulevées par Koné Moussa et ses camarades ont reçu une attention toute particulière du Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du développement Rural et des productions Vivrières. Il a rassuré la plate-forme syndicale de l’examen de leurs revendications, à savoir, le prix bord champs et le système de commercialisation, objet de la grève annoncée.
Le ministre d’Etat a par la suite demandé aux producteurs de continuer à faire confiance au Président de la République Alassane Ouattara, défenseur des producteurs ivoiriens. C’est pourquoi, il leur a demandé de lever leur mot d’ordre de grève.
Se remettant à la bonne foi du gouvernement les producteurs s’étaient engagés à suspendre leur mot de grève. Cette rencontre du ministre de tutelle avec les associations des producteurs portent déjà ses fruits. Les producteurs attendent encore beaucoup plus du gouvernement pour le bien-être des paysans.
Serge NDRIN