Afin de mettre un terme à la multiplicité des systèmes de désignation des parcelles existantes au niveau des différents acteurs, d’une part et d’autres part aux situations qui engendrent des confusions et des lenteurs dans le traitement et la gestion contradictoire de dossiers sur les mêmes parcelles, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est doté d’un identifiant unique du foncier : IDUFCI.
C’est pour préparer la mise en application de cet outil que des experts nationaux et acteurs du ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLUB) sous la houlette de l’Unité de coordination du Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) sont en atelier technique les 04, 05 et 06 avril 2023, à Grand Bassam. Leur objectif ; Valider des actions opérationnelles de la mise en application de l’Identifiant du Foncier de Côte d’Ivoire(IDUFCI).
Situant le contexte, la chargée du projet du Pccet, Miriam Ouattara a expliqué que la collaboration avec le MCLUB sur la mise en validation de l’IDUFCI va permettre d’accélérer le processus d’une plus grande valeur ajoutée et générer des emplois passifs, notamment, pour les jeunes et les femmes. Ainsi, le Pccet appuiera le ministère de la construction dans la mise en place du cadre juridique organisationnelle et fonctionnelle pour la réalisation de l’IDUFCI.
Durant ces 72h, des groupes de travail repartis en quatre commissions vont poser les jalons et les actions visant à veiller à la réalisation efficace et efficiente de cette réforme de l’IDUFCI.
Pour rappel, l’IDUFCI est un numéro identifiant unique attribué à toute parcelle foncière située en Côte d’Ivoire, quel que soit sa nature juridique. Cet identifiant constitue le seul référentiel foncier obligatoire pour toute parcelle en Côte d’Ivoire. Il est utilisé dans le traitement de dossiers fonciers et figure sur toute documentation d’adressage.
Aussi, permettra-t-il d’établir un lien entre les données spatiales et textuelles de toutes les administrations gestionnaires du territoire national ; normaliser l’information foncière, simplifier et sécuriser les traitements des dossiers fonciers, favoriser l’échange de données foncières entre administration gestionnaires, faciliter l’accès aux informations foncières fiable, et offrir une passerelle entre le domaine foncier urbain et le domaine foncier rural.
Cet atelier technique prendra fin sur une note de restitution des travaux des différentes commissions.
Maya