La lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire requiert une action concertée. C’est à ce titre que le Conseil national des droits de l’homme (Cndh) a décidé de mettre en place un cadre de concertation multi-acteurs pour relever le défi d’une démarche impliquant les différents acteurs dans le cadre de la lutte.
Ces membres ont été présentés officiellement le 14 décembre, à Abidjan, aux partenaires techniques et financiers, au cours d’une cérémonie qui a eu lieu au siège du Conseil national des droits de l’homme à Cocody II-Plateaux.
«Ce mécanisme est l’affaire de tous. Son succès dépendra de notre engagement et de notre dévouement. La tâche sera certes ardue, mais pas impossible. Le Conseil n’est qu’un facilitateur et assurera le secrétariat de ce mécanisme», a précisé la présidente Namizata Sangaré.
« L’objectif du mécanisme est de réduire les effets négatifs de la corruption sur la jouissance des droits de l’homme, tout en partageant de manière spécifique les informations en toute confidentialité avec les acteurs du mécanisme sur toutes les questions de corruption en lien avec les droits de l’homme», dira, pour sa part, le directeur des programmes et études thématiques au Cndh, Yapi Léonce Adou.
Parmi les entités membres de ce mécanisme, on note la présence de plusieurs ministères, dont celui de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption. Il y a aussi des institutions comme le Sénat, l’Assemblée nationale, la Haute autorité de la bonne gouvernance.
Concernant la société civile, figurent des Ong dont Transparency justice. L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) fait aussi partie de ce cadre de concertation. La cérémonie s’est déroulée en présence du procureur de la République, Adou Richard Christophe.
Le Chef de l’État, Alassane Ouattara, il faut le rappeler, a fait de la lutte contre la corruption et de la bonne gouvernance une priorité.
SOURCE SPORT NEWS AFRICA