La Haute autorité de la Bonne gouvernance (Habg) a ouvert hier lundi, à Grand Bassam l’atelier de validation technique de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et infractions assimilées. Celui se tenant sur 3 jours a enregistré hier la cérémonie d’ouverture par Me Assi Emmanuel, représentant le président de la Habg, N’golo Coulibaly.
Présentant les enjeux de cette rencontre Me Assi Emmanuel a rappelé que conformément à la volonté du président de la République de réduire considérablement l’impact de la corruption sur le quotidien de la population et la marche économique du pays, il s’agit pour les différents participants à l’atelier de réfléchir sur les modalités de la mise en œuvre de cette vision.
« Ainsi la stratégie nationale de lutte contre la corruption et les infractions assimilées apparaît donc comme un document de référence qui permettra à l’agence nationale de lutte contre la corruption, en l’espèce la Haute autorité de la bonne gouvernance ainsi que les différents acteurs, de bâtir non seulement une politique générale de lutte contre la corruption, mais aussi des politiques sectorielles dont la mise en œuvre nécessite l’implication forte de toutes les parties », indique-t-il.
Aussi le représentant du président de la Habg ajoute qu’ « une telle implication de toutes les parties prenantes constitue le gage de responsabilité de chaque acteur dans l’atteinte des objectifs du gouvernement, à savoir inverser la courbe des pesanteurs sociales économiques face à la corruption, à travers la sensibilisation, la formation et le changement des mentalités des populations (…)».
Pour Me Assi Emmanuel les conditions sine qua non de réussite de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et les infractions assimilées sont la primauté d’un leadership national fort et d’un engagement citoyen à la base. « Lutter contre la corruption incombe à tous les acteurs, aussi bien les gouvernants que les gouvernés, membres de la société civile comme celui du secteur privé, du sommet de l’Etat à la base de la communauté. L’Etat de Côte d’Ivoire doit ainsi faire montre de leadership national en impulsant de manière concrète la mise en œuvre des plans d’actions et des réformes identifiées », a-t-il relevé entre autres.
Pour rappel, l’atelier de validation technique du document stratégique de lutte contre la corruption et infractions assimilées aura pour objectif de réexaminer et de valider la synthèse diagnostique, les outils d’opérationnalisation de la stratégie nationale, le plan de communication, la stratégie de mobilisation des ressources et le cadre opérationnel de mise en œuvre de ce plan.
Assamoa Agnero