, Les projets de lois sur la constitution et le code électoral dont le journaliste député de la ville de Tiassalé, en a fait largement écho ont été soumis le lundi 04 avril au parlement. L’honorable a livré l’information sur son réseau social. Il s’agit pour lui à travers cet acte « d’offrir à notre pays, une constitution et un code électoral qui nous réconcilient autour des valeurs républicaines et des aspirations profondes de notre peuple qui veut vivre en paix et exiger de ses dirigeants, ce qui lui revient de droit en terme de développement, de sécurité ».
Ainsi, le député-maire de Tiassalé, exhorte ses pairs à se pencher sur ses différents projets de loi sur la constitution et le code électoral dont il souhaite que « le parlement modifie les articles 32, 55, 62, 76, 78, 79, 80, 172, 178 pour le premier (constitution) et les articles 43, 54, 55, 70, 77, 158 et 186 pour le second (code électoral).
Pour lui, l’opportunité est bonne puisque le parlement vient d’ouvrir sa seconde session parlementaire et ceci donne l’occasion de débattre sur des questions essentielles pour la vie de la Nation, à savoir les projets sur la constitution et le code électoral. « La conférence des présidents se réunira bientôt et j’espère qu’elle retiendra ces deux propositions dans le calendrier des textes qui seront examinés au cours de la session ordinaire qui s’est ouverte le 1er avril dernier. Je souhaite que l’occasion soit donnée de faire un débat sur ces propositions de lois afin que le peuple de Côte d’Ivoire en soit informé », indique Assalé Tiemoko.
Les réelles motivations de l’honorable Assalé Tiemoko conformément à ses projets de lois sur la constitution et le code électoral, viennent du fait qu’il conçoit mal la représentation politique de la Côte d’Ivoire dominée par ceux que l’on appelle ‘’les trois grands’’, à savoir Bédié, Gbagbo et Alassane.
« Je reste persuadé que la politique dans notre pays ne peut pas indéfiniment être l’affaire d’une poignée d’individus qui se battent par populations interposées pour la conquête ou la conservation du pouvoir pendant des décennies jusqu’à leur mort », soutient -il.
Et d’arguer que « Nous devons exiger qu’il y ait une retraite du jeu politique. Nous devons exiger qu’il y ait une obligation de former la relève et d’offrir aux nouvelles générations des perspectives plus heureuses. Parce que, comme le disait Honoré de Balzac, « aucune génération n’a le droit d’en amoindrir une autre ». Parce qu’on fait de la politique pour servir les gens. Non pour leur causer du tort ou les plonger dans les tourments ».
« Quelle que soit la suite qui sera donnée à mes propositions de lois, je pense avoir fait mon devoir d’élu de la nation. Et je déposerai d’autres propositions de lois au cours des sessions à venir. Dieu bénisse notre pays», a-t-il conclu sa note.
Ludo A