Voilà deux ans qu’il nous a quittés. Dans la douleur, la tristesse et la commisération. Mais aussi, avec la discrétion et l’élégance qu’on lui connaît et reconnaît. Lui, c’était Paul Yao Akoto. Esthète, orfèvre qui a vécu une vie pleine saluée par ses proches, ses contemporains et par tous, tant au plan national qu’international. Cet humaniste, brillant intellectuel, grand et éloquent scientifique féru de belles lettres et de littérature, nous l’avons connu, aimé, chéri mais jamais ignoré. Assurément, « Pablo » ne laissait personne indifférent. On l’aimait. Ou on ne l’aimait pas. Mais on ne l’ignorait pas. On ne l’ignorait jamais.
Aujourd’hui, pas plus qu’hier, ni sa famille, ni la nation ivoirienne qu’il a longuement et fidèlement servie, ne sauraient le ranger au seul musée de l’histoire. Pablo qui était, pendant longtemps, porteur d’espérances d’une grande partie de la jeunesse scolaire et universitaire, fait absolument partie de cette rare race d’hommes dont on dit toujours qu’ils sont et restent « plus grands morts que vivants ».
Deux ans après sa disparition physique, le grand Pablo est toujours bien présent parmi nous. En pensées, en esprit et dans nos cœurs. En ce jour, ayons tous et continuons tous à avoir pour notre éminent professeur, « éducateur national », acteur de tous les temps, une pensée émue, positive et constante. Inspirons- nous tous toujours des enseignements du grand et inoubliable formateur, notre » éducateur national » que fût, toute sa vie,sur terre, Paul Akoto Yao.