La nouvelle est tombée le vendredi 30 décembre 2022, les 46 soldats ivoiriens ont été condamnés à 20 ans de prison à Bamako. Relativement à cette condamnation, le Président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié a encouragé le gouvernement à poursuivre les efforts sur le plan de la diplomatie pour libérer les soldats ivoiriens.
Le procès des 46 soldats ivoiriens s’est achevé le vendredi 30 décembre 2002, à Bamako. Le tribunal a condamné les comparants à la peine de vingt – ans (20) ans de réclusion criminelle et celle de deux (2) millions d’amende chacun. Ils sont accusés du chef des crimes d’attentat et complot contre le Gouvernement, d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État, de détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour mais de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur .
Président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié a appelé le gouvernement ivoirien à privilégier la diplomatie en poursuivant les négociations. Aussi, il a traduit ses pensées à Pulchérie Gbalet. Dans son message, le Président du PDCI-RDA a dit avoir appris le vendredi 30 décembre 2022, la condamnation des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis juillet, à 20 ans de prison, pour attentat et complot contre le gouvernement » et « atteinte à la sûreté extérieure de l’État ».
Cet autre rebondissement dans cette affaire a t-il fait remarquer, ne doit pas mettre fin aux efforts du gouvernement ivoirien dans les négociations devant aboutir à une fin heureuse. Ainsi, il a encouragé le gouvernement ivoirien à poursuivre les efforts sur le plan de la diplomatie tout en privilégiant les liens historiques qui ont toujours existé entre les deux nations pour que les soldats recouvrent la liberté et regagnent le pays, la Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, le Président Henri Konan Bédié a traduit sa profonde pensée pour Pulchérie Gbalet, présidente de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne (Aci), arrêtée et incarcérée depuis le 22 août 2022. Pour finir, il a évité le gouvernement à créer les conditions pour sa libération sans délai.
Fernand Appia
