Dans le cadre du rapatriement volontaire des réfugiés Ivoiriens de la crise post-électorale de 2011, un groupe de réfugiés ivoiriens vivant au Ghana et désireux de regagner leur pays d’origine, a été malheureusement empêché .
Selon une source proche du dossier, c’est après avoir pointé, le mardi 22 février, à Devon hôtel d’Accra, et attendant les résultats de leurs tests de la Covid-19, qu’ils ont appris, le mercredi 23 février, qu’ils ne pouvaient pas rentrer au pays. Toujours selon la même source, la raison évoquée est que le Haut-Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) devait d’abord entrer en contact avec le gouvernement ivoirien, avant ce rapatriement volontaire. Ajoutant que ces discussions pourraient durer une semaine.
Et pourtant, ‘‘le gouvernement ivoirien est bel et bien informé du calendrier de rapatriement volontaire’’, confirme notre source. Que s’est-il donc passé alors que toutes les dispositions avaient été prises pour leur retour au pays ? Difficile d’y répondre. Conséquence, ces Ivoiriens qui avaient hâte de retrouver leur pays sont obligé de demeurer en territoire ghanéen.
Pour rappel, 51 000 réfugiés ivoiriens demeurent actuellement dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, principalement au Ghana, au Libéria, en Guinée, au Mali, en Mauritanie et au Togo, selon les nations unies.
Par Franck Gnahoré