Choisir une filière pour poursuivre les études après le Bac s’avère être très souvent un casse-tête pour les nouveaux bacheliers. Pour pallier à cette difficulté, un panel a été initié ce mardi 15 août 2023, au centre culturel Jean-Baptiste Mockey de Grand-Bassam, par des professionnels de divers corps de métiers (Journaliste, médecin, pharmacien, architecte, hôtesse de l’air, pilote…).
L’objectif étant d’échanger et de partager les expériences avec les nouveaux bacheliers. Pour le promoteur de l’évènement, Serge Angoran, fils de Grand-Bassam, cette rencontre dénommée « le panel de l’orientation » vise à aider ces jeunes à en savoir davantage sur les professions, à discuter directement avec des acteurs du monde professionnel et à découvrir les meilleures pistes pour des études qui leur permettront de réaliser leurs rêves. Tout ceci pour aider le futur étudiant à prendre la bonne décision, afin de ne pas rater son orientation. « Approchés par des parents d’élèves et d’étudiants afin de donner des avis et des conseils pour la suite de leurs études, j’ai compris qu’il y a un besoin en informations qui existe. Personnellement, quand j’étais élève j’ai connu des élèves très brillants mais malheureusement, aujourd’hui, ils n’ont pas atteint un bon niveau dans leurs études et dans leur vie professionnelle. Cela dû à un problème d’orientation. (…) C’est un devoir moral et citoyen pour moi de réunir mes jeunes frères bacheliers et partager avec eux mon expérience, l’expérience de mes amis afin de les aider à faire le bon choix », a-t-il expliqué. Il poursuit en affirmant que cette première édition était initialement consacrée à Grand-Bassam, ville qui l’a vu naître, mais vu l’engouement, elle s’étendra au Grand Abidjan. « Notre initiative cadre bien avec l’année de la jeunesse décrétée par le Président de la République Alassane Ouattara. Nous nous mettons tous à la disposition du Chef de l’État. Les bacheliers ne doivent pas s’orienter aveuglement. Il faut aller à l’information parce que quand on a la bonne information, on choisit la bonne filière et ensuite on se met au travail. L’expérience, on l’a quand on travaille bien », a-t-il insisté.
Adélaïde K.
