Il arrive des évènements dans la vie d’une personne qui font couler beaucoup de salive, tant il est difficile de les appréhender de façon rationnelle. Le samedi 27 juillet 2024, sensé être le jour le plus heureux, jour de mariage à Katiola (50 kilomètres de Bouaké) de Monsieur et Madame K, va se transformer en un véritable traumatisme.
D’abord à 10 heures, le couple se retrouve pour son mariage à la marie de Katiola. Tous deux somptueusement vêtus pour prononcer le fameux « oui ». Mais les choses vont devenir un peu bizarre lorsque le mari devait prononcer son oui. Son silence face au maire a jeté l’effroi dans la salle. Il finit par marmonner un « oui » à peine entendu par la foule qui se demandait ce qui se passait réellement. Le maire a dû insister pour que le mari réponde à nouveau « oui ». Un oui qui ne rassurait personne. La gêne et le malaise se lisaient sur le visage de la mariée. Elle semblait ne plus reconnaitre son homme qui avait le visage serré. Dans cette ambiance morose, le mariage se tint quand même.
A l’église pour la bénédiction du couple, la même scène se répète. Là l’homme met un peu plus de temps. Mais, cette fois, une scène horrible va se passer. Le père du marié, très bien vêtu pour ce jour, qui jusque-là semblait très heureux et n’hésitait pas à battre les mains au son de la musique dans le temple, va piquer une crise. Il est évacué d’urgence au CHR de Katiola. Il y reçoit des soins et retourne chez lui. Mais, aux environs de 1 heure du matin, les choses se compliquent. Le père décède. Le couple écourte sa la lune de miel qui se déroulait dans un hôtel de la place. Il se rend à la maison pour constater les faits qui suscitent tout de suite des rumeurs dans la sphère du couple.
Pour certaines personnes, le père ayant échoué dans sa tentative d’empêcher mystiquement le mariage de son fils, aurait pris le coup lui-même. C’est ce qui expliquerait la coïncidence entre le « oui » du fils et la crise cardiaque du père. Pour d’autre, c’est juste le destin.
Ce qui alimente peut-être ses folles rumeurs, c’est que, selon des indiscrétions, le marié aurait affirmé que, aussi bien à la mairie qu’à l’église, au moment de répondre « oui », il se sentait étouffé et avait du mal à parler. Et qu’il avait l’impression qu’une main lui serait le coup.
Coulibaly Djémé, Correspondante régionale