L’Assemblée nationale semble en proie à une crise au sommet, tant l’évolution récente de la situation au sein de cette institution porte à le croire. Amadou Soumahoro, revenu des soins à l’étranger pour le mal qui le maintien depuis longtemps à l’écart du parlement a lancé l’ouverture de la seconde session de l’instance qu’il préside.
A la grande surprise de tous, le jour de la cérémonie solennelle, le président de l’Assemblée nationale se fait absent et est représenté par Adama Bictogo qui assure depuis lors son intérim.
La question qui se pose donc est qu’est ce qui a motivé le retour du président de l’Assemblée nationale, alors que son état de santé ne semble pas être encore au beau fixe ?
Ne pouvait-il pas laisser son intérimaire assurer cette charge, puisque la délégation de ses pouvoirs lui avait déjà été attribuée?
Le flou persiste encore, mais des faits demeurent. A savoir que le président de l’Assemblée nationale n’aurait pas autorisé son intérimaire à utiliser la cloche, instrument solennel de présidence des travaux au cours de la rentrée parlementaire.
Selon le confrère jeune Afrique, le président de l’Assemblée nationale aurait également préféré à son intérim, le doyen du parlement, Mamadou Diawara en lieu et place du secrétaire exécutif du Rhdp.
L’intervention du président de la République, Alassane Ouattara aurait donc permis de maintenir ce dernier à son poste actuel.
Décidemment le poste de l’ex-premier ministre, Guillaume Soro suscite encore des convoitises au sein du Rhdp, au moment où la vice-présidence de la République reste encore à pourvoir.
Rappelons qu’Amadou Soumahoro interné pour des soins à l’étranger est rentré le 26 mars à Abidjan, en prélude à l’ouverture de la seconde session de l’Assemblée parlementaire qui s’ouvre constitutionnellement tous les premiers 01er avril de chaque année.
Ludo A