Les Emirats arabes unis, un état fédéral composé de 7 émirats dont Abu Dhabi et Dubaï (ville entachée par le scandale du Porta Potty), ont perdu leur président. Celui-ci, nous rapporte le point a commencé à se fait rare depuis son Avc (accident vasculaire cérébral) contracté en 2014.
Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahyan, est décédé, ont annoncé les autorités vendredi 13 mai. Le gouvernement a décrété un deuil officiel et les drapeaux mis en berne pour une durée de 40 jours. Le chef de l’État défunt, qui avait accompagné ces deux dernières décennies l’ascension fulgurante de son pays sur la scène internationale, s’était fait rare en public depuis un AVC en janvier 2014.
Joe Biden a salué « la mémoire » du président des Émirats arabes unis, « un vrai partenaire et ami des États-Unis ». « Nous allons honorer sa mémoire en continuant à renforcer les relations anciennes entre les gouvernements et les peuples des États-Unis et des Émirats arabes unis », a déclaré le président américain dans un communiqué, en présentant ses « condoléances ».
Les pouvoirs déjà cédés à son fils
Né en janvier 1948, Cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahyan a succédé en 2004 à son père, Cheikh Zayed ben Sultan al-Nahyan, président et père fondateur des Émirats arabes unis, riche État du Golfe regroupant sept émirats, dont Dubai et la capitale Abou Dhabi.
Mais, depuis l’AVC de 2014, son célèbre demi-frère, Mohammed ben Zayed, prince héritier d’Abou Dhabi surnommé « MBZ », conduit les affaires du pays et reste considéré comme le dirigeant de facto de la monarchie pétrolière à l’influence grandissante. Après l’établissement en 1971 de la fédération, qui comprend Abou Dhabi et Dubai, Cheikh Khalifa a été désigné vice-Premier ministre du nouvel État. Il a présidé ensuite le Conseil supérieur du pétrole, organisme doté de larges pouvoirs dans le domaine énergétique.
Ludo A avec Le point