Le refoulement de la journaliste de Tv5 par Kemi Seba a suscité un débat dans la capitale burkinabé
De son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, l’activitse Kemi Seba, president de l’Ong ‘’Urgences panafricaines’’, s’est illustré de la plus surprenante des manières, alors qu’il organisait un meeting, ces jours-ci dans la capital burkinabé.
En effet, il s’en est pris à une journaliste de Tv5monde, venue couvrir son evenement. Il a demandé à cette dernière de bien vouloir quitter la sale du meeting, pour les motifs qui lui sont propres. « Les médias français n’ont cessé de nous diaboliser, de nous salir, je vais demander à la sécurité de faire sortir TV5, je n’en veux pas ici », a t-il déclaré.
Son attitude a fait réagir plus d’un dont le ministère de la communication, de la culture, des arts et du tourisme du Burkina. Par un communiqué signé de la titulaire du poste, Valérie Kaboré, il est dénoncé cette attitude jugée contraire à la liberté d’expression.
“Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, en tant que ministère de tutelle, regrette cet acte. Le département réaffirme son attachement à la liberté de la presse chèrement acquise par de longues années de combat des professionnels, et invite l’ensemble de la société à œuvrer toujours dans le sens de la préservation de cet acquis”, rélève t-on d’emblée dans le communiqué.
Puis le ministère de la communication a rassuré l’ensemble des acteurs de la presse nationale et internationale, l’opinion nationale et internationale de son engagement à préserver et promouvoir la liberté de presse.
Un incident qui vient ajouter au mauvais temps que subit la presse étrangère notamment celle française dans certains pays de la sous-région comme le Mali.
Assamoa Agnero