Maladie virale rare, endémique de l’Afrique de l’Ouest, la « monkeypox » inquiète. Plusieurs dizaines de cas suspects ou confirmés de variole du singe ont été détectés depuis début mai en Europe et en Amérique du Nord, laissant craindre un début de propagation.
Le Royaume-Uni, qui a le premier signalé des cas, détectés depuis le 6 mai, a indiqué dans un communiqué mercredi soir en avoir identifié deux nouveaux, ce qui porte à neuf le nombre total de personnes infectées. À l’exception du premier individu infecté, qui avait récemment voyagé au Nigeria, ces malades ont été contaminés au Royaume-Uni, selon l’agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA).
« Ces derniers cas, ainsi que les informations faisant état de cas dans divers pays européens, confirment ce que nous craignions initialement, à savoir qu’il puisse y avoir une transmission de la variole du singe au sein de nos communautés », a expliqué Susan Hopkins, médecin et principale conseillère médicale de l’UKHSA, citée dans le communiqué.
Jeudi soir, selon un communiqué de la direction générale de la Santé relayé par nos confrères du Figaro, un premier cas suspect a été recensé en France, dans la région Ile-de-France. « Des cas suspects sont en cours d’investigation dans de nombreux pays », rappelle l’organisme, qui considère qu’il s’agit d’un « phénomène inhabituel ».
Les symptômes recouvrent fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d’autres parties du corps, dont les parties génitales. Il n’existe pas de traitement pour la variole du singe, qui se transmet par contact avec une personne atteinte ou ses liquides organiques, dont la salive. Cette infection virale se guérit d’elle-même.
Ludo A avec Le point.fr