Appuyée par la Banque mondiale dans le cadre du Projet des Chaines de valeur Compétitives pour l’Emploi et la Transformation Economique (PCCET), la Côte d’Ivoire entend œuvrer efficacement à l’amélioration de son climat des affaires.
Ce sont deux sous-projets financés par l’institution internationale, qui seront mis en œuvre par le PCCET à travers le CEPICI (Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire).
Ces sous-projets concernent en premier lieu la généralisation de l’Identifiant unique d’immatriculation (IDU) des entreprises à l’intérieur du pays et ensuite la rationalisation et la dématérialisation des licences et permis d’affaires.
Le premier vise à aligner le système d’immatriculation des entreprises à l’intérieur du pays avec celui du ressort territorial du Tribunal de Commerce d’Abidjan et le second a pour objectif de faciliter significativement l’obtention des autorisations et licences préalables à l’exercice de l’activité économique en Côte d’Ivoire.
Dans le but de faciliter l’appropriation et l’implication des parties prenantes dans la mise en œuvre de ces projets, un atelier de lancement aura lieu le jeudi 7 juillet 2022 à 9h à l’auditorium de la Primature au Plateau.
A cette occasion, les différents acteurs seront également instruits sur les attentes vis-à-vis de la chancellerie et des autres parties prenantes pertinentes.
Organisé par le PCCET et co-présidé par le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME et le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, cet atelier verra la participation d’agents de plusieurs ministères et structures de l’Etat.
Officiellement lancé le 2 avril 2022 par le Premier ministre Patrick Achi, le PCCET est un projet qui vise globalement la modernisation et le développement de l’économie ivoirienne. Il doit permettre à la Côte d’Ivoire de passer de la production à la transformation des matières premières agricoles comme prévu dans la vision Côte d’Ivoire 2030 du Président de la République, SEM. Alassane Ouattara.
« Maintenant, il faut nous attaquer, véritablement, à la transformation structurelle de notre économie. Qui veut dire de partir d’une économie de production de la matière première pour arriver à une économie de transformation et qui vend transforme », avait expliqué Patrick Achi lors du lancement du projet à Aboisso.
Les entités bénéficiaires du PCCET sont les petits exploitants agricoles, les organisations professionnelles agricoles, les acheteurs, les exportateurs, les industriels et agro-industriels, les jeunes et les femmes ou encore, les Institutions de Micro –Finance.
Le coût global du projet qui s’étendra à toutes les régions du pays est évalué à 200 millions de dollars, soit plus de 108,6 milliards de FCFA.
Serge N’Drin