Le procureur de la République par voie de communiqué, produit ce mardi 22 mars, clarifie les choses dans l’affaire de la bastonnade d’une maîtresse d’école par un chef de protocole d’un ministre.
Selon les informations qui auraient circulé partout notamment sur les réseaux sociaux, l’individu qui aurait porté des coups contre dame N’Tapke épouse Zakpa, serait l’homme de main d’une autorité du gouvernement.
A cela, le procureur de la République, Adou Richard a réagi, à l’issue d’une plainte déposée par la victime. « Le 21 mars 2022, dame N’tapke epouse Zapka, enseignante à l’Epp gendarmerie d’Abobo, a saisi la brigade de gendarmerie de ladite localité d’une plainte contre elle par un parent d’élève du nom de Bakayoko Hamed, pour des faits de violence physiques perpétrées contre sa personne. Au soutien de sa plainte, elle expliquait que le 17 mars 2022, en raison d’un différend portant sur de la craie, ce parent d’élève lui aurait administrée plusieurs coups, en dépit de sa grossesse, lui occasionnant une incapacité de travail pendant quatorze jours. L’enquête aussitôt ouverte par l’officier de police judiciaire a permis de constater que le nommé Bakayoko Hamed, sans emploi, avait disparu de son domicile depuis le jour des faits. En outre ses enfants ont abandonné le chemin des classes », révèle le procureur.
Il ajoute également que « contrairement aux affirmations qui abondent sur les réseaux sociaux, Bakayoko Hamed n’a jamais été membre d’un service protocolaire ». Sans oublier de noter que « les enquêtes se poursuivent» afin de retrouver le coupable « et lui faire subir la rigueur de la loi ».
Un peu plus tôt dans la matinée, un syndicat d’enseignants de l’éducation nationale a fait l’annonce d’une grève de 3 jours, dans la zone de l’incident, allant de ce mardi 22 mars au jeudi 24 mars. Aussi, le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd), annonce une débrayage général au niveau de l’IEPP Avocatier, en cas de non réaction de son autorité de tutelle.
Ludo A