Après le match nul (1-1) du Cameroun face aux Guinéens, le lundi 15 janvier 2024, le portier camerounais, André Onana, qui n’a pas pris part à la rencontre, a signifié qu’il a beaucoup à dire, mais ne le dira pas ici, puisqu’ils sont en compétition.
Le gardien de but des Lions Indomptables du Cameroun, André Onana a très mal vécu en tribune, le match nul (1-1) de son équipe contre le Syli national de la Guinée, au Stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, à l’issue de la première journée dans le groupe C. << En ce moment, c’est difficile parce que, quand tu arbores la tenue du Cameroun, ton intention est de gagner. Le Cameroun ne peut pas se permettre de jouer le match nul. Donc, nous sommes déçus, mais comme j’ai l’habitude de dire, c’est le football, on reste positif. Le plus important, c’est le prochain match. On a une très bonne équipe, nous sommes une grande nation de football », a réagi André Onana.
Le portier des Lions indomptables a signifié qu’il a de quoi à dire, mais s’abstient pour le moment. « J’ai beaucoup de choses à dire, mais je ne le dirai pas ici, car nous sommes en compétition. Le plus important, c’est l’union sacrée. On est ici pour gagner la CAN >>, a confié André Onana.
Faisant partir des leaders de l’équipe, il a indiqué qu’il prenait ses responsabilités et c’est pour ça qu’il est présent. << Je ne veux pas qu’on critique les plus jeunes. Qu’on continue de me critiquer, je suis habitué, je fais ce qui est bien pour mon pays. C’est comme choisir entre mon père et ma mère, mais mon pays passe avant tout, c’est pour ça que je suis là… On est ensemble », a rassuré André Onana.
La compétition ne faisant que débuter, le gardien de but du Cameroun a appelé les supporters à les soutenir dans les bons et mauvais moments. En ce qui concerne sa titularisation pour le prochain match contre le Sénégal, André Onana a signifié qu’il n’est pas le coach pour décider. « Je ne suis pas coach, le plus important, c’est la victoire de mon pays, du collectif. Le coach décidera qui va jouer. Déjà, je suis très fier d’être là pour représenter mon pays, mon continent. Je vais bien », a-t-il précisé.
Fernand Appia