Entre les anciens dirigeants de la FIF et l’équipe du Comité de normalisation, la hache de guerre est déterrée. Ils se regardent en chiens de faïence concernant le rapport d’audit de l’institution commandité par la FIFA.
Elle en avait par ailleurs profité pour expliquer les raisons de l’existence du Comité de normalisation. « Si tout allait bien dans le football ivoirien, la FIFA n’aurait pas suspendu sa coopération financière avec la FIF », a-t-elle soutenu pour renforcer ses accusations sur le manque de transparence.
Ce lundi, Sory Diabaté a pris son contrepied. Le vice-président de l’ancien bureau a lui aussi tenu une conférence de presse. Il a notamment insisté sur le fait que la FIF n’avait rien à voir avec les dépenses de l’équipe nationale de football. Celles-ci sont exécutées par l’État, à travers l’Office national des Sports (ONS) dirigé par l’ancienne handballeuse internationale, Mariam Koné.
Une passe d’armes
L’ancien vice-président de la FIF n’a ainsi pas mâché ses mots. « Ceux qui n’ont jamais dirigé une équipe ne savent pas comment ça fonctionne…Nous faisons un budget que nous soumettons à l’ONS, qui, en accord avec l’Etat, le valide », a-t-il d’abord expliqué
Avant de poursuivre. « Nous avons produit des factures d’eau de dix jours des Éléphants pour chaque regroupement. Le tout pour un budget d’un million car les joueurs se lavent la tête aussi avec cette eau. En plus, nous achetons des boissons énergisantes. Tout cela est compris dans le chapitre eau.». Cet éclaircissement survient après que Mariam Dao Gabala ait dévoilé les chiffres concernant les commandes d’eau lors des rassemblements de l’équipe nationale. Son audit avait conclu qu’en moyenne, selon les dépenses, chaque joueur utilisait 50 litres d’eau minérale par match soit 33 bouteilles par joueur.
Alors que les débats autour de la FIF faisaient rage, de nouvelles preuves de malversations sont sorties. Après les 4,5 milliards sans trace, Mariam Dao Gabala a dévoilé un gap de 2,2 milliards de Francs CFA qui correspondent à l’argent de la parafiscalité.
SOURCE SPORT NEWS AFRICA