La 12e réunion du partenariat de Ouagadougou (RAPO) s’est ouverte ce lundi 11 décembre 2023, en présence du Premier ministre, ministre des Sports et du cadre de vie, M. Robert Beugré Mambé, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement et personnalités étrangères. A l’occasion, le chef du gouvernement ivoirien a réaffirmé les engagements de la Côte d’Ivoire en faveur de la santé reproductive et la croissance démographique maîtrisée.
Lors de la cérémonie d’ouverture de la 12e édition du RAPO dont le thème est « Genre et santé reproductive : les stratégies pour un changement social et comportemental en faveur de la jeunesse » , le gouvernement de Côte d’Ivoire a pris des résolutions en accord avec les objectifs de ces rencontres.
Pour le Premier ministre Beugré Mambé, « cette 12e réunion s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat de mettre la jeunesse au cœur de toutes les initiatives de développement. ». Elle vise à accroître le taux de prévalence contraceptive des femmes en âge de procréer de 25,5 % en 2022 à 32,3 %, d’ici la fin de l’année 2025.
Le chef du gouvernement a également souligné les progrès réalisés sur les questions de santé de la reproduction et de la planification familiale. « Cette réunion annuelle permettra de partager les progrès observés dans les pays membres, de célébrer les réussites, de discuter des défis rencontrés, et de convenir des solutions et des priorités à considérer pour l’année à venir », a-t-il indiqué.
Avant lui, le ministre de la Santé de l’Hygiène Publique et de la Couverture maladie universelle, M. Pierre Dimba, a relevé que de nombreux efforts restent encore à déployer pour améliorer le niveau de plusieurs indicateurs.
En outre, il a rappelé que la contraception est une réalité en Côte d’Ivoire et aussi dans les pays en voie de développement. Toutefois, le ministre Pierre Dimba a indiqué que le gouvernement a élaboré un plan d’action afin d’avoir une maîtrise de la planification familiale. « En Côte d’Ivoire, 22 % des femmes ont des besoins non satisfaits en planification familiale. Pour pallier cela, le pays s’est engagé à améliorer l’accès et l’utilisation des contraceptions », a-t-il fait savoir.
Pour ce faire, le pays a élaboré son plan national budgétisé de la planification familiale sur la période 2022-2025 avec l’appui du partenariat de Ouagadougou et d’autres partenaires techniques et financiers. Ce plan, a rappelé le ministre de la Santé, prévoit des infrastructures modernes de 32,5 % d’ici à 2025 suivant deux enjeux dont les axes majeurs sont de sensibiliser les communautés pour accroître la demande et utiliser les outils mobiles pour la médecine de proximité en vue de renforcer les soins de santé, mettre en place une plateforme de système moderne pour garantir un environnement socio-économique favorable au changement social et comportemental et enfin garantir la création de l’offre des services en renforçant la capacité des prestataires.
Mansour KONATE