L’organisation Internationale de la protection des Droits de l’homme, Amnesty International Côte d’Ivoire, a déclaré sur son site que « les autorités ivoiriennes doivent immédiatement garantir les droits des dizaines de milliers de personnes expulsées et suspendre les expulsions massives à Abidjan jusqu’à ce que des garanties soient mises en place pour interdire les expulsions forcées et assurer la protection des droits des personnes susceptibles d’être touchées ».
Démarrés depuis janvier, les déguerpis confient à Amnesty International Côte d’Ivoire( organisation Internationale pour la protection des Droits de l’homme) ne pas avoir été véritablement informés ni consultés sur les procédures d’expulsion, les possibilités d’indemnisation et les solutions de relogement.
Rappelons que, Abidjan est le théâtre d’une vaste opération de déguerpissement des zones dites à risque. Ce sont singulièrement les quartiers Boribana, Gesco, Banco 1, Abattoir et le village d’Adjamé qui ont été impactés.
Ces opérations sont entreprises par le district autonome d’Abidjan avec à sa tête Cissé Ibrahim Bacongo. Ces déguerpissements s’inscrivent dans le cadre du projet urbain et d’assainissement de la capitale économique ivoirienne.
Cette déclaration d’Amnesty International Côte d’Ivoire intervient après le déguerpissement du village Ebrié d’Adjamé ayant obligé les autochtones à dormir à la belle étoile.
Zacharia Ouattara (Amnesty International Côte d’Ivoire)