A la tête de l’Education nationale depuis maintenant deux ans, Mariatou Koné a entrepris un certain nombre de mesures pour améliorer le système éducatif ivoirien et par là même l’assainir. C’est ainsi que pour les examens de fin d’année, l’on assiste à une série d’innovation comme la vidéo surveillance.
Celle-ci consiste à l’installation de caméras de surveillance dans les différents centres d’examens en vue de décourager toute tentative de fraude. Les caméras de surveillance installés à des endroits stratégiques (la cour de l’école, les salles de composition, les secrétariats) permettent de détecter les mouvements suspects pendant le déroulement des épreuves.
« A travers la vidéosurveillance pour les mesures de lutte contre la tricherie, nous voulons évaluer le niveau des enfants eux-mêmes. Ce que les enfants valent. Nous voulons évaluer la valeur intrinsèque des enfants et non, des résultats de tricherie. Nous encourageons tout le monde à nous aider dans ce sens, à faire en sorte que les résultats soient des résultats sortis des tripes des enfants », a soutenu Mariatou Koné.
D’autres mesures sont mises en œuvre dans la même veine comme la méthode d’infiltration. Pour ce faire l’équipe de la ministre Mariatou a mis en place un système de candidats furtifs afin de repérer tous les fraudeurs qu’ils soient de l’administration ou parmi les candidats. Leur rôle sera de composer en même temps que les candidats officiels, et ils seront amenés à dénoncer ou encore à susciter des actes de fraude afin de juger de l’intégrité du personnel d’encadrement ou même des candidats. Une équipe de 3000 personnes a été mise en place pour cette tâche.
La dernière des méthodes et la plus classique concerne la fouille corporelle à l’aide de détecteurs de métaux. Elle se fait à l’entrée de tout centre d’examens et vise à assurer l’intégrité des examens scolaires.
Ludo A