Après trois jours de réflexion sur la problématique du foncier en Côte d’Ivoire, le séminaire initié par le Conseil d’Etat a refermé ses portes le samedi à Grand Bassam. Ce, en présence du président de l’Institution Patrice Kouakou, du président de la Cour des comptes, du maire de la ville de Grand- Bassam, Jean Louis Moulot et des membres d’Instituions.
Plusieurs recommandations ont été faites par les parties prenantes à l’issue de ce chronogramme de travail. De quoi réjouir le président du Conseil d’Etat qui n’en attendait rien d’autre qu’un éclairage adéquat afin de prendre des décisions idoines en matière de foncier et juguler les nombreux conflits qui surviennent dans le secteur.
« Je tiens à vous féliciter tous et toutes pour cet investissement intellectuel qui marque le départ d’une collaboration entre tous les acteurs qui interviennent dans la gestion du foncier. C’est ensemble que nous favoriserons les conditions d’une sécurité foncière, gage d’un développement harmonieux de notre beau pays », a dit Patrice Kouakou. Il a réitéré l’une des missions du Conseil d’État qui est de veiller à la bonne gouvernance en matière foncière et consolider l’Etat de droit.
Ce sont pour rappel, 11 recommandations qui sont sorties de cette rencontre à savoir la proposition de mise en place d’un support adapté à la publicité des titres conférant des droits de propriété, l’instauration d’un cadre d’échanges périodiques entre la juridiction administrative et les différents gestionnaires du foncier, une meilleure définition des compétences des administrations sur la gestion du domaine public.
Assamoa Agnero