La question de l’insécurité dans la région du Hambol et dans bien d’autres localités du pays inquiète. Il y a quelques jours, c’était la sous préfecture de Fronan, dans le département de Katiola. Où l’on a eu affaire à des personnes non identifiées, armées d’armes lourdes. Des coups avaient été tirés, des personnes et leurs biens attaqués. C’est pourquoi, Le corps préfectoral avait pris des dispositions.
Malgré tout, le mal semble s’être déplacé vers le département de Niakara, toujours dans la région du Hambol. Car, le 3 octobre 2022, la brigade de gendarmerie nationale de Niakara, menant une patrouille nocturne, a saisi des armes de guerre et une moto, à Ancien-Ouéréguékaha, situé à 20 kilomètres de la ville de Niakara.
Les faits se sont déroulés aux environs de 22 heures. Des éléments de la gendarmerie en patrouille dans la zone, entre Ancien-Ouéréguékaha et Kafine, dans le département de Niakara, aperçoivent trois individus sur une moto. L’un d’eux portait un sac sur le dos. À la vue des gendarmes, ils se sont jetés dans la broussaille. En abandonnant à la fois le sac et la moto.
Une découverte effrayante
Toutefois, la fouille du sac a permis aux agents de la gendarmerie de saisir deux armes de guerre avec des munitions. Une Kalachnikov de type AK 47 et un SIG, une arme de poing PA, un pistolet chargé. Malheureusement, les présumés malfrats ont réussi à s’enfuir dans la nature. Cependant, une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Niakara à l’effet de mettre le grappin sur les trois individus. Les recherches contre eux se font de façon accentuée, ces jours-ci.
Par ailleurs, des questions restent en suspend. Qui sont-ils ? Où allaient-ils? Qu’allaient-ils faire avec ces armes de guerre? La question reste posée. Mais, cela révèle le niveau d’insécurité dans la région. Surtout, avec le problème de l‘orpaillage clandestin et les remous politiques dans les pays voisins comme le Burkina Faso et le Mali.
C’est le lieu, donc, d’attirer l’attention du gouvernement ivoirien sur cette question. Et de relever le faible nombre de gendarmes et de policiers dans la région. Une insuffisance de forces de l’ordre soulignée par le procureur du tribunal de Katiola le 12 septembre 2022 dernier. Qui a profité, néanmoins, pour féliciter les agents actuels qui contribuent fortement à sauver des vies. Principalement, ceux qui ont opéré la saisie susmentionnée.
Fatime Souamée, Correspondante régionale