Dans un communiqué en date du 12 décembre 2022, le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) a dénoncé les agressions subies par ses militants lors du meeting du samedi 10 décembre 2022, à Adzopé dans la région de la Mé. A cet effet, Laurent Gbagbo a souhaité un prompt rétablissement aux blessés et condamné ces actes de violence. Aussi, le parti a demandé au Procureur de se saisir de ce dossier et d’engager des poursuites.
Dans un communiqué produit par le PPA-CI, le lundi 12 décembre 2022, le Parti a informé que les vendredi et samedi 9 et 10 décembre 2022, le Président Laurent Gbagbo a rendu une visite dans la région de la Mé. Cette visite, qui a tenu toutes ses promesses en matière de mobilisation des populations et de la communion entre celles-ci et leur illustre hôte, a enregistré des incidents qui sont graves et inacceptables,
En effet, dans la nuit du vendredi au samedi, des personnes ont érigé des barricades dans l’intention d’empêcher l’arrivée des populations, mobilisées en masse, à Adzopé et au lieu de réunion. La police a promptement réagi en enlevant ces barrages. Si une foule énorme a pu regagner le stade qui a refusé du monde, des personnes qui s’y rendaient ont subi des agressions ayant occasionné des blessures graves. Une voiture de transport affrété au transport des populations a été calcinée, a fait savoir le PPA-CI.
Suite à ces événements, le Président Laurent Gbagbo a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a apporté tout son soutien aux familles des personnes blessées et à la compagnie de transport dont la voiture a été entièrement calcinée. Par ailleurs, le Président du PPA-CI, a condamné énergiquement ces actes de violence. <<Ceux-ci marquent un recul de la démocratie dans une région qui a pourtant gardé de façon significative la promotion de celle-ci dans notre pays >>, a dénoncé le PPA-CI.
En outre, le PPA-CI a jugé inacceptable que ces actes soient posés dans la région de la Mé, région du Premier ministre de Côte d’Ivoire, initiateur du dernier dialogue politique, dont le nom a été associé aux menaces qui ont été mises en exécution le samedi dernier . << Les actes violents posés adéquatement par des personnes, qui les avaient annoncés en avance, justifient une réponse judiciaire. C’est pourquoi, le PPA-CI a demandé au Procureur de se saisir de ce dossier et d’engager, sans tarder, des poursuites contre les auteurs de ces actes qui sont inacceptables dans un État de droit>>, a souhaité le Parti.
Pour le PPA-CI, les responsabilités du Premier ministre, Chef du gouvernement, lui imposent une attitude républicaine, incompatible avec tout discours qui s’associerait à son nom à des manœuvres visant à interdire l’accès d’une partie du territoire national à un citoyen ivoirien, ou qui sont de nature à limiter l’exercice de la démocratie dans notre pays. <<Le Premier Ministre ne peut continuer de garder le silence sur les actes graves qui ont eu lieu le week-end dernier et annoncés quelques jours avant par des personnes se réclamant de lui >>, a-t-il souligné.
Pour finir le communiqué a indiqué que le Président Laurent Gbagbo s’est engagé à œuvrer avec ses deux aînés à laisser à la postérité une Côte d’Ivoire pacifiée et résolument engagée dans la démocratie. <<C’est pourquoi, afin d’éviter que les actes violents posés le samedi ne donnent lieu à des représailles de la part des foules nombreuses qui s’étaient mobilisées au stade municipal d’Adzopé, des incidents ont été passés sous silence pendant le déroulement du rendez-vous.>>, a souligné le PPA-CI.
Cette attitude responsable de la Direction du parti, a fait savoir le communiqué, a eu pour conséquence d’éviter l’escalade de la violence. C’est cette attitude responsable que le Président Laurent Gbagbo et son Parti attendent des acteurs politiques.
Fernand Appia