A l’instar des autres pays du monde, la Côte d’Ivoire célèbre le 28 septembre 2023, la Journée mondiale de la Mer sous le thème « 50 ans après MARPOL, notre engagement continu ». Dans une déclaration relative à cette célébration, le Ministre des Transports, Amadou Koné a appelé l’attention de tous les acteurs à mutualiser les efforts pour prévenir la pollution marine.
La Côte d’Ivoire marquera la célébration de la Journée mondiale de la Mer par des activités éclatées notamment des panels à Abidjan et des séances de nettoyage de plage au large de la commune de Jacqueville sous la houlette des Affaires maritimes ivoiriennes en collaboration avec des ONG, a déclaré le Ministre des Transports lors de sa déclaration relative à la célébration de la Journée Journée mondiale de la Mer, le 28 septembre 2023.
En effet, la lutte pour la préservation et la protection du milieu marin a débuté depuis plus de 50 ans. Cependant, la pollution marine demeure toujours une préoccupation majeure pour tous les pays côtiers. Les causes de cette pollution sont généralement liées aux accidents de transports maritimes, aux rejets non-conventionnels de produits pétroliers et de déchets dans l’exploitation des navires et des plates-formes de forage.
Pour cette célébration, le Ministre des Transports, Amadou Koné a indiqué qu’au-delà du thème, il s’agit d’un rappel et d’une invitation à renforcer toutes les actions visant à protéger et préserver le milieu marin subissant de fortes pressions du fait des activités humaines notamment les transports maritimes, les pêches, l’exploration et l’exploitation des gisements de pétrole pour ne citer que cela.
Le Ministre a rappelé qu’en Côte d’Ivoire, depuis la marée noire du 28 mars 2006, beaucoup d’actions ont été menées relativement à la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL).
Il s’agit de l’adoption de textes législatifs et réglementaires, la mise en place de cadre institutionnel, la tenue de plusieurs séminaires et ateliers de réflexion sur la question de pollution ainsi que les exercices annuels du plan POLLUMAR qui consiste à une simulation d’un mécanisme d’intervention rapide et efficace en cas de déversement d’hydrocarbure en mer.
Aujourd’hui, soulignera-t-il, la planète entière fait face à une nouvelle forme de pollution qui engendre des dommages durables sur l’environnement marin à savoir les déchets plastiques. De ce fait, le Ministre Amadou Koné a indiqué qu’il faut pousser la réflexion à comprendre le fonctionnement systémique de l’environnement marin ; à identifier les actions humaines qui l’endommagent au point de porter préjudice aux générations actuelles et futures ; et à mettre en place les actions concrètes de correction.
Le milieu marin, a laissé entendre le Ministre des Transports, connecte les hommes, fournit nourriture et oxygène, régule le climat en absorbant près d’un quart du CO2 produit et abrite une grande diversité d’espèces.
Au regard de son importance, il mérite d’être protégé. << La protection du milieu marin est l’affaire de tous et il convient d’appeler l’attention de tous les acteurs du secteur à mutualiser les efforts de tout ordre pour prévenir la pollution marine. C’est un combat que nous devons mener ensemble, car notre avenir en dépend >>, a-t-il soutenu.
Pour rappel, la Convention MARPOL est le principal instrument juridique international traitant de la question de la pollution du milieu marin par les navires, que les causes soient liées à l’exploitation ou à des accidents. Elle a été adoptée le 02 novembre 1973.
Fernand Appia