La cérémonie de lancement des Journées inaugurales des mandats municipaux et régionaux 2023-2024, à l’Hôtel de Ville de Yamoussoukro a été marquée par la présentation et la remise solennelle du livre blanc des Communes et des Régions, et le discours du Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné.
Intervenant au nom des faitières des Communes et Régions de Côte d’Ivoire, le Président de la Région du Sud-Comoé, M. Eugène AKA AOUÉLÉ, par ailleurs Président du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel, a égrené plusieurs maux qui plombent leurs actions de développement local. Il a ensuite présenté au Vice-Président de la République une liste de doléances, à l’effet d’y remédier et consolider le processus de décentralisation.
Au titre des doléances, M. AKA AOUÉLÉ a notamment cité le transfert effectif, aux collectivités locales, des moyens subséquents pour les missions qui leur sont dévolues, et la définition d’un statut des Élus locaux.
Le Vice-Président de la République, pour sa part, a assuré les Élus locaux du grand intérêt que le Chef de l’État porte au contenu de leur livre blanc et aux résultats qui sortiront de leurs journées de réflexion. Il a félicité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, ainsi que les Élus locaux pour l’organisation de cette 2e édition des Journées inaugurales qui, après celle de 1996, permet de dresser un bilan du processus de décentralisation dans notre pays, et d’en tirer des enseignements pour améliorer la gestion décentralisée. Le Vice-Président Tiémoko Meyliet KONÉ a également indiqué que l’objectif de cet exercice est d’assurer la pleine exploitation des ressources et du potentiel local afin de doter chaque région administrative des outils nécessaires à l’élaboration de ses propres stratégies de développement et de réduire les disparités régionales. Il a, en outre, salué la vision du Chef de l’État qui, par la création des Districts Autonomes, ambitionne de renforcer la synergie des initiatives des collectivités décentralisées et de l’État central, autour de la mise en œuvre des plans quinquennaux de développement, pour un meilleur impact de l’action publique sur les populations. Pour terminer, le Vice-Président de la République, parlant des besoins de financement singulièrement, a indiqué qu’au-delà des ressources allouées par l’État central, il est impératif que les collectivités locales puissent mobiliser des ressources additionnelles telles que les emprunts publics qui peuvent être levés sur le marché des capitaux, au niveau sous-régional.
Serge NDRIN (présidence de la République)