Dans une déclaration dont nous avons eu une copie, ce mercredi 16 août 2023, le Syndicat national des fournisseurs de l’Etat (SYNAFECI) a interpellé le Gouvernement de Côte d’Ivoire sur le fait que la CGECI refuse de rendre compte de sa gestion de l’argent reçu des impôts qui appartient aux organisations professionnelles du secteur privé ivoirien en s’inscrivant dans le dilatoire.
Dans sa déclaration, le SYNAFECI a interpellé le bon sens, la conscience humaine du peuple de Côte d’Ivoire par rapport au mépris et à l’irrespect des dirigeants de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) vis à vis des fournisseurs de l’Etat.

<< Le Syndicat National des Fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire ‘’SYNAFECI’’ informe que la CGECI, dans son appel de sa condamnation à faire le bilan de sa gestion de l’argent de la Taxe Spéciale d’Equipement (TSE) reçu de la Direction Générale des Impôts depuis le 31 Juillet 2008 à 2023, ose défier la justice de la Côte d’Ivoire et son Gouvernement >>, a expliqué le Syndicat des fournisseurs dans sa déclaration.
Le SYNAFECI a rappelé que l’audience en appel aura lieu le mercredi 23 août 2023 à 10 h devant Messieurs les Présidents et les Conseillers composant la Cour d’Appel d’Abidjan-Plateau en sa salle ordinaire de ses audiences. Au vu de ce qui précède, les Fournisseurs de l’Etat ont dit faire confiance à la compétence et à la crédibilité de la justice ivoirienne.
Toutefois, les Fournisseurs ont interpellé, le Gouvernement Ivoirien qui prône chaque jour, la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire que la CGECI refuse de rendre compte de sa gestion de l’argent reçu des impôts qui appartient aux organisations professionnelles du secteur privé ivoirien en s’inscrivant dans le dilatoire.
De ce fait, le SYNAFECI se pose la question de savoir pourquoi les dirigeants de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) utilisent-ils seuls l’argent du contribuable ivoirien, des organisations professionnelles du secteur privé ivoirien et le bâtiment abritant leur siège, construit par la Direction Générale des Impôts (DGI) avec les retombées de la Taxe Spéciale d’Équipement (1/3) prélevées sur toutes les entreprises ivoiriennes ?
Il se demande également pourquoi la CGECI utilise-t-elle l’argent de la T.S.E reçu des impôts pour payer les honoraires d’avocats dans l’affaire qui l’oppose au SYNAFECI alors que cet argent appartient à toutes les organisations professionnelles du secteur privé ivoirien ?
Poursuivant, le Syndicat des Fournisseurs a souligné que la majorité des dirigeants de la CGECI nommés à des postes de Directeurs Généraux de certaines entreprises, méprisent les véritables patrons d’entreprises du secteur privé ivoirien qui sont d’honnêtes citoyens payant leurs impôts.
Le SYNAFECI a donc appelé les dirigeants anciens et actuels de la CGECI à la responsabilité, à la retenue, à la sagesse et à l’humilité auquel cas, tôt ou tard, cette affaire honteuse deviendra une affaire pénale.
Fernand Appia