Relativement à la journée internationale contre les Mutilations génitales féminine (Mgf), le Congrès panafricain pour la Justice et l’égalité des peuples (Cojep) a fait une déclaration. Le parti a exhorté tous ses militants et sympathisants à être ce jour des promoteurs actifs de la campagne « Zéro tolérance contre les mutilations génitales féminines ».
La déclaration stipule que l’Assemblée Générale des Nations Unies plaçant le bien être de la femme au cœur de ses préoccupations a décrété depuis 2012, la date du 6 Février, Journée Internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Cette résolution adoptée à l’unanimité visant à intensifier les efforts de la communauté internationale afin de mettre fin à de telles pratiques ne saurait nous laisser indifférent.
Le COJEP (Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples) et son Président Charles Blé Goudé, soucieux des conséquences fâcheuses liées aux mutilations génitales au regard des statistiques nationales (38% de femmes ivoiriennes touchées par les mutilations génitales, avec un taux élevé de 79,5% dans le Nord-Ouest, et un taux plus faible 12,2% dans la région du Centre) et de leurs impacts psychologiques et sociales sur les femmes et conscient du rôle de la femme dans l’essor économique, social et politique du pays, a exhorté tous ses militants et sympathisants, sur toute l’étendue du territoire et partout ailleurs, à être ce jour et les jours à venir des promoteurs actifs de la campagne « « Zéro tolérance contre les mutilations génitales féminines »
Le parti a également appelé à une prise de conscience collective et un engagement actif en appui à toutes les parties prenantes contre ce fléau en Côte d’Ivoire et dans le monde. Le Cojep a sollicité de l’Etat de Côte d’Ivoire, la mise à disposition régulière de statistiques publiques spécifiques aux localités sur les mutilations génitales en Côte d’Ivoire pour suivre l’évolution de la situation et mesurer ensemble l’efficacité des actions engagées.
Par ailleurs, le part a invité les autorités compétentes à renforcer les dispositions existantes (loi n°98-757, du 23 décembre 1998, réprimant les Mutilations Génitales Féminines dont les dispositions ont été intégrées dans le code pénal de 2019 (art 398), Plan National de Promotion de l’abandon des Mutilations Génitales Féminines, deux (2) numéros verts, le 1308 et le 116, gratuits pour toutes informations et dénonciations anonymes), notamment par :
Le renforcement de la sensibilisation pour l’abandon de ces pratiques auprès des communautés rurales et religieuses. En outre, le financement par l’Etat de la chirurgie génitale réparatrice des victimes des mutilations génitales comme c’est le cas dans certains pays voisins car cette chirurgie sera une aubaine pour nos multiples victimes de retrouver leur santé morale et physique.
En cette journée dédiée à agir contre cette pratique criminelle, toutes les pensées du parti vont à l’endroit de toutes les victimes à travers le monde.
Pour conclure, le Cojep a rappelé que ces pratiques contre des filles, sœurs, femmes et mères pour des raisons non médicales sont une violation des droits humains, une violation des droits des femmes. Raison pour laquelle le parti social-démocrate prônant l’égalité et la justice sociale s’engage pour une tolérance zéro contre les mutilations génitales
<< Peuple de Côte d’Ivoire, donnons donc à nos femmes la chance de s’accomplir pleinement afin d’être des leaders épanouies piliers de notre chère Nation >>, a conclu la déclaration.
Fernand Appia