Koné Déborah a accusé Monsieur Anouman Aka Williams, âgé de 36 ans, de viol, le 07 décembre 2022. Après une plainte portée par elle à la brigade de gendarmerie de Niakara, le mis en cause a été arrêté puis déféré à la Maison d’Arrêt et de Correction de Katiola. Cependant, à en croire ses parents et proches, des zones d’ombres planent sur cette affaire, qui ressemble plutôt à un règlement de compte.
Selon la sœur de ce dernier, Anouman Chiabi, la plaignante est venue habiter la cours commune où vit Williams et sa femme. Cette dernière aurait pris une entrée couchée, en face de la maison de Williams, il y environ deux semaines. C’est une de ces connaissances qui a fait la location en son nom. C’est donc tard dans la nuit du 06 décembre que Koné Déborah a pris possession des lieux, de façon discrète. Personne selon les occupants de la cour, ni même la propriétaire ne savait qu’il y avait quelqu’un dans la maison. Elle est donc rentrée de façon incognito dans la maison.
Le lendemain matin, à la surprise générale, Déborah crie au viol. Elle affirme avoir été violée aux environs de quatre (04) heures du matin et que son violeur n’est autre que Williams. <<Je n’ai pas vu le visage de la personne, mais je l’ai touché et elle avait une barbe, comme il a une barbe, c’est donc lui qui m’a violée>>, a-t-elle déclaré à la surprise générale. Sans aucun état d’âme d’avoir peut être accusé un innocent, elle se met à lancer des injures à l’encontre de la compagne de ce dernier. <<C’est celle là qui est sa femme, une vieille et vilaine femme comme ça>>, a indiqué Atchoumoutcho Koné, la femme de Williams. Elle a affirmé par ailleurs avoir passé la nuit avec son homme, qu’à aucun moment il n’est sorti de la maison.
Sur ses dits, la gendarmerie a arrêté Williams et jeté en prison. Joint au téléphone, le Commandant de la brigade de gendarmerie de Niakara a fait savoir qu’il est en déplacement pour un bilan de santé et qu’il nous donnera les informations sur l’affaire quand il rentrera. Selon la femme et la soeur de la victime, depuis lors Déborah est portée disparue, personne ne sait où elle est. Nous sommes rentrés en contact avec celle qui a fait les démarches pour l’obtention de la maison. Nommée Aïcha, elle nous a expliqué qu’elle a juste trouvé la maison et qu’il n’y a pas de lien entre elle et Déborah. Elle dit n’avoir pas son contact et n’a aucune nouvelle d’elle.
Pour sa famille, cette affaire n’est pas du tout claire, d’autant plus que le mis en cause clame son innocence et avoue ne pas connaître la jeune dame. Est-ce un règlement de compte d’une ex frustrée ou de quelqu’un qui lui en veut. Toujours est-il que lumière doit être faite sur cette affaire pour prouver que le mis en cause est vraiment coupable du fait à lui reprocher. Surtout que le viol est considéré comme un crime. <<Il serait inhumain de condamner une personne innocente qui peut prendre jusqu’à 20 ans de prison. Nous ne défendons pas forcément notre frère, mais nous voulons être sûres de sa culpabilité, car la simple accusation de cette femme n’est pas fiable pour nous>>, a déclaré Anouman Chiabi, sa sœur qui vit aussi à Niakara.
Fatime Souamée, Correspondante régionale