Ils sont au nombre de 43 dont 28 hommes et 15 dames. Ils sont les nouveaux officiers des douanes ivoiriennes.
Le jeudi 3 novembre 2022, ils ont été officiellement présentés au drapeau national au cours d’une cérémonie qui a eu lieu au Centre d’entrainement aux opérations de paix (CE-OP) de Séguéla. Cette cérémonie de présentation des 43 officiers des douanes ivoiriennes était placée sous la présidence du Général de brigade M. Traoré Zanan Hamed, commandant des écoles et centres de formation.
« Devant le drapeau, (…) je jure d’obéir à mes chefs en tout ce qu’ils me commanderont, pour le bien du service, l’exécution du règlement, l’observation des lois et le succès des armes de la Côte d’Ivoire », ont répété à l’unisson les nouveaux officiers.
Après la cérémonie de présentation au drapeau, il y a eu la remise des épaulettes. Laquelle remise des épaulettes sanctionne la Formation commune de base (FCB) qui a duré un mois et demi. Pour le lieutenant-colonel Blé Tanouhé Séraphin, cette formation de 45 jours a permis aux promus d’emmagasiner suffisamment les rudiments et notions du métier des armes.
Prenant à son tour la parole, le Général de brigade Traoré a félicité les nouveaux officiers des douanes ivoiriennes. Non sans leur prodiguer de sages et avisés conseils. « Chers promus, (…) soyez fiers d’avoir reçu une formation de qualité qui vous permettra d’intégrer la discipline militaire liée au port de l’arme et de la tenue militaire, d’avoir acquis des compétences fortes et une aptitude avérée au commandement », a déclaré le général Traoré Zanan Hamed.
Ces 43 officiers des douanes ivoiriennes font partie de la 56ème promotion de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Leur promotion a été baptisée du nom d’un illustre fils de Séguéla, le défunt Premier ministre, Hamed Bakayoko. Pour la circonstance, ses trois fils étaient présents à la cérémonie.
La formation des douaniers en Côte d’Ivoire, rappelons-le, est l’œuvre d’une collaboration entre l’Etat-major général des armées et la direction générale des douanes. Cette collaboration qui commence en 2004 à Zambakro s’est poursuivie en 2006 à Akouédo, en passant par l’ENSOA. Et aujourd’hui par le CE-OP de Séguéla.
Amédée GBAZO