Il s’est ouvert ce jeudi 27 à Jacqueville, à quelques 50 kilomètres d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, un atelier de travail qui réunit des journalistes de la sous-région, Afrique de l’ouest. Sous l’égide du Haut commissariat des droits de l’homme, de ONU femme et de l’Unesco. Autour du thème : « Journalisme et droits de l’homme ».
« Liberte d’expression, femmes et médias, droits humains », tel est le thème spécifique sur lequel l’ensemble des hommes de médias réunis à Jacqueville ce jeudi 27 avril doivent débattre et parvenir à un ensemble de propositions ou recommandations aux gouvernements et acteurs publics de l’espace Afrique de l’Ouest dans les buts de faciliter la pratique du journalisme et attirer l’attention sur les stéréotypes liés à la place de la femme.
C’est le Secrétaire Exécutif de la Cndh (Commission nationale des droits de l’homme), M. Bamba Sindou qui a ouvert les travaux. Dans son allocution, il a insisté sur le caractère « nécessaire » des médias dans l’émergence d’un mondeOù les droits de l’homme sont respectés. « le Cndh considère les journalistes comme des partenaires clés », dira-t-il.
Avant lui, se sont succédés au pupitre, Robert Kochani, Chef du bureau du Haut commissariat des droits de l’homme pour l’Afrique de l’ouest, Oumar Diop, représentant résident de l’Unesco en Côte d’Ivoire. Tous sont revenus sur « la nécessité absolu de renforcer la liberté d’expression dans notre sous-région ». Pour Antonia Sodounon de l’ONU femme Côte d’Ivoire qui a abondé dans le sens du rôle de la femme dans les médias, ceux-ci « peuvent jouer un rôles dans la remise en cause des stéréotypes » à l’égard des femmes. Et qu’il faut continuer « à sensibiliser les défis auxquels sont confrontés femmes journalistes ».
En clair, l’un des objectifs principaux de ces assises de Jacqueville est de favoriser un collectif des médias sensibilisés aux droits de l’homme.
Ainsi, plusieurs thématiques seront débattus durant les 3 jours que va durer cette rencontre dite « inédite » de Jacqueville. En effet, cette initiative se tient pour la première fois. Et ses initiateurs ne comptent pas s’arrêter là. Cette activité, il faut le souligner, entre dans le cadre de la célébration des 75 ans de la déclaration Universelle des droits de l’homme.
Franck ETTIEN