Désigné médiateur, par les présidents de club, quant à la tension qui règne au sein de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, vice-président du Comité d’organisation de la Can 2023 (Cocan), tente un rapprochement des positions entre les principaux candidats déclarés à l’élection de la présidence de cette instance du balllon rond en Côte d’Ivoire, selon notre confrère Jeune Afrique.
Sa démarche consiste à aplanir les dissensions sur la question du parrainage, le nœud du problème. Dans ce sens Jacques Anouma s’est entretenu avec Sory Diabaté, Idriss Diallo et Drogba Didier afin de faire adopter le parrainage sans catégorisation, comme conseillé par les instances internationales du football (Fifa-Caf). En l’espèce, celles-ci ont rejeté les textes adoptés par l’assemblée générale du 26 février dernier, en ce qu’elles seraient discriminant et reporté par la même l’élection du président de la Fif prévue à la fin de ce mois de mars.
En effet, selon l’article 47 alinéa 3 des statuts votés dernièrement par les présidents de clubs, est éligible à la candidature, « celui qui aura présenté avec sa liste de membres du comité exécutif, un collectif de huit membres actifs, à savoir trois évoluant en Ligue 1, deux en deuxième division (D2), deux autres en troisième division (D3) et un groupement d’intérêts du football ». Chose que la Fifa et Caf ont refusé, assénant qu’il serait préférable de procéder au système de quatre parrainages sans catégorisation.
A ce niveau, selon Jeune Afrique, Jacques Anouma, l’ex-président de la Fif (2002-2011) aurait réussi dans son processus de médiation à faire adhérer les candidats Sory Diabaté et Idrisss Diallo sur ladite proposition. Quant à l’ex international Didier Drogba, tenu comme responsable des blocages par certains, il lui aurait été conseillé d’éviter de s’en référer à la Fifa-Caf pour un éventuel passage en force.
Notons par ailleurs que le vice-président du Cocan, a recommandé aux présidents de clubs d’éviter la confrontation avec les hautes instances du football, car cela reviendrait, selon lui, à faire perdurer la situation qui est déjà délétère.
Ludo A