Jacques Anouma, vice-président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 (Cocan 2023), a réagi à la décision de Mariam Dao Gabala de procéder à une enquête d’intégrité sur les candidats de la Fif.
En effet à la proclamation de la liste des candidats retenus pour l’élection du président de la Fif, Mariam Dao Gabala a déclaré que ces derniers seront soumis à une enquête d’intégrité. Laquelle validera définitivement leur candidature.
Cette dernière donne n’a pas manqué de faire réagir la communauté footballistique dont Jacques Anouma.
Pour bon nombre de personnes ce serait encore la volonté de la Fifa et de la Caf de biaiser le processus électoral.
Ce que Jacques Anouma tente de justifier à travers sa sortie sur la chaine de télé, La 3.
« La majorité des grandes entreprises pour embaucher quelqu’un passe par une demande d’intégrité. Vous devez remplir un questionnaire et après il y a une enquête qui est faite sur vous », témoigne Jacques Anouma.
Il poursuit: « Quand j’ai été candidat à la Caf, je ne savais pas que ce formulaire existait. C’est quand j’ai fini de déposer ma candidature qu’on m’a ramené le formulaire d’intégrité que j’ai rempli. J’ai fait l’objet d’enquête ».
« Tous ceux qui souhaitent postuler à certains postes vont passer par l’intégrité. C’est devenu une norme internationale. Ce n’est pas pour recaler quelqu’un. Ça fait partie de la norme des grandes entreprises et institutions : la Fifa, le Cio… », a éclairé Jacques Anouma.
Le vice-président du Cocan qui était déjà intervenu pour faire adopter les nouveaux textes édités par la Fifa et la Caf revient encore une fois expliquer la démarche entreprise par ces institutions.
C’est dire que des candidatures pourraient se voir invalider au terme de ce processus si des dysfonctionnements sont enregistrés chez l’un des candidats retenus, après l’analyse des dossiers.
LUDO A