La cérémonie d’ouverture de la séance de validation du rapport de synthèse des travaux relatifs aux Etats généraux de l’Education, s’est déroulée hier au Sofitel Hôtel Ivoire en présence du premier ministre, Patrick Achi.
Pendant trois jours les acteurs du monde éducatif auront la charge de réfléchir sur la validation ces travaux débutés le 05 juillet 2021.
Le premier ministre, Patrick Achi a saisi l’occasion de cette cérémonie d’ouverture pour remercier les acteurs qui ont réfléchi pendant ces mois jusqu’à l’aboutissement de la validation du rapport final; Il a par ailleurs partagé la vision du Chef de l’Etat pour l’éducation en Côte d’Ivoire.
« La cérémonie d’ouverture des Journées Nationales des États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation marque la dernière étape d’un processus stratégique et novateur qui a mobilisé dans un engagement collectif et constructif tous les acteurs et partenaires de notre système éducatif. L’enthousiasme qui est le mien en prenant la parole, est à la hauteur des attentes que le Président de la République, SEM. Alassane Ouattara et la nation toute entière, portent aux résultats de ces travaux de réforme de notre école républicaine. L’institution scolaire permet en effet de forger, sans distinction ni discrimination, une culture commune à tous les enfants de la nation. Comme telle, elle constitue un moteur d’inclusion sociale, économique et civique, qui impulse et consolide les liens entre les différentes composantes de la société. (…) C’est guidé par cette même conscience du rôle absolument premier de l’éducation dans l’édification et le redressement de la Nation, que le Président de la République, SEM. Alassane Ouattara a entrepris au cours de la dernière décennie de refonder notre école publique », a exposé Patrick Achi.
Puis d’ajouter que « Alors qu’en 2011, à peine plus d’un élève sur 2 obtenait son Certificat d’Études Primaires Élémentaires, le CEPE, ils sont aujourd’hui plus de 85%, grâce notamment à l’extension de la scolarité obligatoire de 6 à 16 ans, qui a permis de gagner en résultats comme en parité. Parallèlement, si moins de 20% des collégiens obtenaient leur BEPC en 2012, ils sont plus de 60% aujourd’hui. Et dans le même temps, nous avons réussi à doubler les effectifs de nos lycéens, dont 40% obtiennent désormais leur baccalauréat (…) ».
N’occultant pas le fait que des défis restent à réaliser, le premier ministre, Patrick Achi à justifier la tenue de ces Etats généraux de l’Education.
« Nous savons que nos enjeux pour l’avenir sont extraordinairement exigeants. Dans la prochaine décennie, alors que notre population atteindra plus de 34 millions d’habitants en 2030, près de 400.000 jeunes se retrouveront chaque année sur le marché du travail et nous devrons créer près de 8 millions de nouveaux emplois en 10 ans. Des emplois qu’il faudra créer certes, mais qu’il faudra tout autant pourvoir avec un capital humain instruit, connecté aux enjeux de notre monde, et suffisamment bien formé pour s’adapter en permanence. Le rôle de l’instruction publique, de l’école, de la nation seront donc déterminants. (…)C’est pour mettre sur la table avec franchise, exhaustivité et collégialité, ces enjeux qui touchent à la réalité de notre nation, à l’état de notre école, comme à la stratégie que nous devons arrêter pour son avenir, que le Gouvernement a initié les Etats Généraux de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation », indique le premier ministre.
Patrcik Achi explique qu’Il « s’agissait en effet d’inviter la nation toute entière au chevet de notre système éducatif, pour partager les constats et les enjeux, les forces comme les faiblesses de notre instruction publique et, surtout, inventer ensemble les solutions pour faire mieux demain et lui insuffler une vitalité nouvelle, en phase avec les défis de notre développement national ».
Le premier ministre a souhaité un plein succès aux acteurs dans le cadre de la validation du rapport final de ces travaux.
Assamoa Agnero