L’univers des médias en Côte d’Ivoire s’est considérablement développé ces dernières années et ce mouvement est constant. Chaque chaîne va de son imagination et de ses propositions d’offres publiques. Si généralement, elles se trouvent toutes proches les unes des autres au niveau des programmes et des efforts d’innovation par rapport à la RTI, il est fort de reconnaître qu’une se détache fait office de locomotive dans ce renouveau du paysage audiovisuel, la chaîne NCI en l’occurrence. Sur la kyrielle d’émissions au programme sur la chaîne, il y en a une véritablement qui a la prime des faveurs du spectateur : 4 jeunes femmes dans le vent, dans l’émission « Femmes d’ici ».
O quel spectacle ! Quelles ravissantes jeunes dames ! Quel rayonnement ! Khady Touré (lead animatrice), Aurélie Eliam, Yasmine Redha et Deedja Soro. Elles sont la révélation de l’espace audiovisuel ivoirien depuis 2020. Emission singulière, entraînante, et originale. Les jeunes dames livrent une copie de belle facture. Ce sont des sujets sensibles qui touchent la vie de Monsieur et Mme tout le monde. Avec sérieux et art consommé, les 4 étoiles aussi originales, superbes les unes que les autres et aux minois d’anges, ont conquis le cœur des téléspectateurs ivoiriens et d’ailleurs.
Elles évoluent dans un registre singulier qui diffère fondamentalement des autres types d’animations. Avec brio, elles sont au service de l’excellence et de la culture plurielle. La beauté est quasiment le substrat de la célébration de leur savoir-faire. Chose rare, elles allient à la fois la beauté et l’intelligence sur fond d’un travail acharné qui leur permet de rayonner et d’irradier le tube cathodique.
Leur jeu de rôle est mené avec intelligence et un altruisme émerveillant. Je n’ai pas l’habitude de faire œuvre de béatitude lorsque je regarde des émissions de toutes sortes de toutes natures, cependant, une fois n’est pas coutume, je me suis surpris à être subjugué par cette complicité tacite dans la différence et la diversité, à la fois de leurs plastiques de rêve ainsi que leur sens de la répartie et l’humour croustillant qui les caractérisent. Quelles femmes !
Tels les quatre points cardinaux, ces quatre beautés portent haut le flambeau de la Femme d’aujourd’hui et illuminent le firmament dans une sainte adoration qui chante le magnificat de la Vierge soumise à la volonté de son créateur dont elle exalte la magnificence. Et si elles respectent les codes et l’éthique sociale, c’est que, femmes modernes, elles n’en abordent pas moins des thématiques osées mais qui sont d’un intérêt essentiel à notre époque et pour notre société en pleine mutation et développement. Alors telles des amazones intrépides se riant parfois des clichés elles parviennent dans la douceur et la vérité à faire tomber les tabous. Certes les puritains pourraient trouver à redire… Mais les temps ont changé et les choses ont aussi changé avec le temps.
En elles se reconnaissent toutes les femmes, dignes filles de Venus déesse de l’amour, de la séduction et de la beauté féminine dans la Rome antique, mais aussi déesse de la civilisation. Et c’est justement cette civilisation nouvelle de paix et d’amour, de justice et d’équité, de culture et de diversité qu’elles ont décidé de promouvoir de cette manière si originale. Et si elles paraissent aussi audacieuses, farouches et sulfureuses par le naturel de leur beauté, c’est parce qu’elles ont un tantinet ce courage de Diane la déesse de la chasse, mais bien plus cette sagesse de Minerve la déesse de la stratégie militaire qui est aussi la déesse des artisans, des artistes et des maîtres d’écoles.
Aussi leur quartet sublime d’animatrices pétries de talent et conduites avec maestria par Khady Touré, véritable égérie, nous apparaît-il à chaque émission comme une source de découverte et d’acquisition du savoir et des savoirs. Leur imagination fertile n’a point de limite, comme elles l’ont si bien démontré lors de l’émission dédiée à la célébration de l’Aïd el-Fitr. Une immersion délicieuse dans l’histoire et la tradition dans un voyage aux confins de la spiritualité et de la réjouissance, comme savent les conter les griots depuis l’empire de Soundjata et la nuit des temps. Les « Femmes d’ici » nous ont subjugué, emporté chacune dans son registre particulier s’harmonisant avec les autres.
Un régal comme elles seules savent le concocter. Au-delà du ravissement qu’elles procurent à nos sens de par leur charme et leur élégance, la suavité de leur voix que l’on ne peut se lasser d’écouter, l’on sent s’élever le doux parfum d’une féminité qui donnent le vertige et qui est parvenue à labelliser un concept qui fait la fierté de la Femme et de la chaîne NCI ainsi devenue un référence dans notre microcosme audiovisuel libéralisé. Chapeau Mesdames ! Les Ivoiriens sont à vos pieds.
Bamba Alex Souleymane
Journaliste professionnel
Expert consultant en stratégies et en Hautes études internationales