Au terme d’un premier mandat et d’une campagne éclair, Emmanuel Macron vient d’être réélu président de la République face à sa rivale Marine Le Pen, avec 58,8%.
Il aura finalement remporté ce duel au sommet. Devenant ainsi le premier président à décrocher un second mandat, hors cohabitation.
Une victoire plus serrée qu’en 2017, au terme d’une campagne menée au pas de course, après s’être déclaré officiellement candidat seulement 38 jours avant le premier tour. Surtout, il assure son avenir à l’Elysée malgré un mandat émaillé par une série de crises graves : le mouvement des gilets jaunes, en 2018, puis la réforme des retraites en 2019, chassée par l’arrivée de la pandémie et pour finir, la guerre en Ukraine, qui éclate à 46 jours du premier tour de l’élection.
Une réélection portée par l’international
Mais Emmanuel Macron l’a prouvé au cours de son premier quinquennat : il est “l’homme des tempêtes” comme le dit François Bayrou. Confronté à une pandémie mondiale, il s’est mué en chef de “guerre sanitaire”, et face à la guerre en Ukraine il a su conserver cette image de chef de la diplomatie, dernier maillon entre l’Occident et Vladimir Poutine, au cœur de toutes les négociations.
Sa légitimité sur la scène internationale lui confère un net avantage face à une Marine Le Pen qui traîne derrière elle l’idée d’un Brexit français, ou « Frexit », qui ne dit plus son nom. Malgré un écart plus mince que jamais entre les deux candidats, Emmanuel Macron aura mené la course en tête. Le désormais traditionnel barrage contre l’extrême-droite qui s’est dressé contre Marine Le Pen au second tour aura achevé de lui assurer un second mandat.
(Source Tv5)