La jeunesse de la commune de Gagnoa regroupée au sein du conseil des jeunes de Gagnoa (CJGA) a été sensibilisée sur le civisme lors d’un atelier qui s’est tenu à la salle de délibération de la mairie, le samedi 19 mars 2022.
Faisant l’état des lieux, l’animateur principal de l’atelier, le commissaire Jean Camus Semou, commandant du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de la préfecture de police de Gagnoa, a défini l’incivisme comme étant le non-respect des lois établies par les autorités d’un pays. Et il se constate à tous les paliers de la société. Ce sont par exemple le non-respect du code de la route, les mauvais déplacements sur la voie publique, le fait de jeter les ordures partout, le fait de fumer dans les transports en commun et dans les lieux publics, le non port de casque pour les motocyclistes, le non-paiement des taxes, des impôts etc…
L’autorité policière d’en donner quelques causes ; l’incivisme est provoqué, selon lui, par la consommation de la drogue et de l’alcool, la crise de confiances entre les populations et les autorités administratives et politiques, la corruption de certains agents publics, l’instrumentalisation des jeunes par les leaders politiques et communautaires.
Pour y remédier, le commandant du GMI préconise au pouvoir public de s’impliquer dans l’éducation des enfants, appliquer la tolérance zéro ; c’est à dire punir les citoyens qui ne respectent pas les règles établies quels que soient leurs statuts sociaux.
Pour Diarrassouba Moussa, président de la commission régionale des droits de l’homme du Gôh et co-animateur de cet atelier, la solution, c’est d’amener chaque individu et particulièrement les jeunes à prendre conscience de l’ampleur du phénomène afin qu’ils commencent à se responsabiliser en tant que jeunes pour comprendre que l’incivisme est une mauvaise chose et que chacun doit pouvoir changer de comportement. « La première chose, c’est la prise de conscience. La deuxième, c’est l’autodiscipline. Il faut pouvoir se discipliner soi-même, dans son attitude, dans son comportement de tous les jours. Le troisième niveau, c’est la sensibilisation de proximité. Chacun doit pouvoir faire la police autour de lui, parler à ses enfants, parler à ses proches, parler à ses frères. Et la dernière chose, c’est la bonne gouvernance au niveau de nos autorités », a préconisé le leader de la société civile de la région du Gôh.
Guyssôh Kanégnon sur place à Gagnoa
Très bonnes Initiatives,et cela doit aussi continuer dans nos bases et quartier : Mr Djédjé Christian Gérard président des ONG du Goh
Merci.
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