Grève dans le secteur de la Santé publique/Les centres de santé fonctionnent au ralenti dans le Sud Comoé
Le mot d’ordre de grève de 72 heures lancé par 16 syndicats du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a été mis en exécution, le mercredi 17 novembre, dans la direction régionale du Sud Comoé. A en croire le coordonnateur, porte-parole régional, Bernard Yapi, le mot d’ordre est bien suivi dans la Région, notamment dans les Centres de santé urbains (CSU), les Centres de santé ruraux (CSR) et les hôpitaux généraux.
Le seul point d’ombre observé le premier jour, a-t-il affirmé, était le Centre hospitalier régional (CHR) d’Aboisso, où les agents de santé n’ont pas reçu à temps le mot d’ordre. « C’est seulement le mardi, aux environs de 20 heures, que le mot d’ordre de grève a été reçu. Il nous fallait rencontrer d’abord les autorités administratives et sanitaires et ensuite porter l’information à la connaissance de nos camarades. Ceux-ci n’ayant pas reçu le mot d’ordre à temps, se sont rendus au service tôt le matin. Nous avons mis de l’ordre à partir de midi. Après la rencontre d’information et de sensibilisation, le travail s’est limité, dans l’après-midi, au service minimum à la Maternité, en réanimation, aux Urgences et dans les blocs opératoires. Selon les informations qui nous parviennent, la grève est bien suivie dans le Sud Comoé. Elle le sera encore plus le jeudi et le vendredi, » a confié à la presse Bernard Yapi, porte-parole de Coordi-santé. Les représentants de cinq syndicats membres de la Coordination représentés à Aboisso ont été reçus le mercredi après-midi par le préfet de Région, préfet du département, Coulibaly Gando.
L’autorité administrative leur a conseillé la non-violence et le respect de la différence. Dans le mot d’ordre de grève, la faitière syndicale Coordi – santé et SYCAMCI rappellent au gouvernement que leur attention est prioritairement portée sur la signature des projets de décret instituant une indemnité de sujétions sanitaires, octroyant une prime trimestrielle d’incitation, une prime de garde et d’astreinte et la signature d’un décret relatif au nouveau statut de l’INFAS prenant en compte le système LMD et l’adoption du projet de loi portant Ordre national des Infirmiers et Infirmières de Côte d’Ivoire.
Source : Notre Voie News