Les attaques de la Russie contre l’Ukraine ne sont pas sur le point de prendre fin. «Le nombre et l’ampleur des frappes de missiles contre les installations de Kiev augmenteront en réponse à toute attaque terroriste ou sabotage commis par le régime nationaliste de Kiev sur le territoire russe», a déclaré, le 15 avril, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Il a par ailleurs affirmé que la Russie avait détruit un atelier de production de missiles sol-air dans l’usine Vizar, située près de Kiev, au moyen d’un missile de croisière Kalibr.
La Direction principale du Comité d’enquête de la Fédération de Russie avait annoncé, le 14 avril, ouvrir une enquête pénale à la suite du bombardement du village de Klimovo dans la région de Briansk par deux hélicoptères d’attaque équipés d’armes offensives lourdes, qui auraient pénétré illégalement dans l’espace aérien russe. Sept blessés, dont un enfant, ont été recensés.
Igor Konachenkov a affirmé le 15 avril qu’un des hélicoptères ayant mené ce raid avait été détruit par un missile tiré par le système de défense anti-aérienne S-400, alors qu’il retournait à sa base en Ukraine.
Le 14 avril également, le gouverneur de Belgorod, en Russie, à proximité de la frontière avec l’Ukraine, a fait état d’un autre bombardement sur le village de Spodariouchino, qui provenait, selon lui du côté ukrainien. D’après le gouverneur, il n’y a pas eu de victimes ni de blessés parmi les civils, ni de destruction d’«infrastructures résidentielles et sociales».
Enfin, il a signalé le bombardement du village de Jouravlevka, dont des bâtiments résidentiels auraient été endommagés. L’Ukraine a rejeté ces affirmations russes selon lesquelles elle aurait bombardé des villages frontaliers, accusant au contraire la Russie de planifier des «attaques terroristes» dans la région frontalière. Ainsi, selon le Conseil national de la sécurité et de la défense ukrainien, «les services spéciaux ennemis ont commencé à appliquer un plan pour mener des attaques terroristes afin d’injecter de l’hystérie anti-ukrainienne en Russie».
Ludo A (Source Autre presse)