Lors de sa visite à Bamako, la présidente du mouvement Alternative citoyenne en Côte d’Ivoire (Aci), Pulchérie Gbalet a eu l’occasion de rencontrer les autorités maliennes pour en apprendre un peu plus sur la situation entre le Mali et le Côte d’Ivoire.
Au cours de ces échanges comme le rapporte la présidente du Conseil d’administration de l’Aci, les autorités maliennes se sont ouvertes à elle dans les moindres détails sur la situation qui prévaut entre les deux Etats. Mais il lui a été demandé de ne rien rendre public de leurs échanges puisqu’il s’agissait d’une rencontre informelle.
« Je suis allée au Mali sur invitation d’un mouvement patriotique de la société civile. (…) Comme il y a l’affaire des 49 soldats qui est pendante, j’ai voulu aussi rencontrer les autorités maliennes pour en savoir plus. Comme ce n’était pas une mission officielle, les autorités m’ont reçue mais elles n’ont pas voulu que je communique là-dessus (…). L’autorité qui m’a reçue n’avait pas l’autorisation du ministère des affaires étrangères, elle m’a donc informée sur tous les points mais ne veut pas que j’en parle », a révélé Pulchérie Gbalet, lors d’une interview accordée à un confrère.
Elle a également indiqué avoir rencontré la communauté ivoirienne vivant au Mali et s’est imprégnée de leurs réalités. Celle-ci lui a fait connaitre qu’elle n’éprouverait pas de difficultés avec les autorités maliennes, seulement que les contrôles de routine se sont accentuées en raison de la suspicion de la présence de mercenaires parmi la population.
Voilà qui vient renforcer l’incertitude sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens encore détenus au Mali.
Ludo A