Alors que le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cedeao tenu ce week-end s’est achevé, aucune résolution majeure n’a filtré de cette rencontre. Mais plutôt des recommandations en vue de la revue des calendriers de la transition à une période ‘’acceptable’’. Les chefs d’Etat de la Cedeao se sont donc gardés de prendre des sanctions contre le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, comme cela était martelé depuis longtemps.
Il sera donc laissé place au sorti de ce sommet, à la poursuite des discussions entre les différents dirigeants de la transition militaire dans le pays, afin de donner lieu à un consensus.
Des médiateurs ont également été désignés pour assurer la conduite des négociations. A savoir pour le Burkina Faso, l’ex président du Niger, Mahamadou Issouf et pour la Guinée, Ibn Chambas.
Les chefs d’Etat de la Cedeao ont par ailleurs signalé certains points de satisfaction comme la libération de l’ancien président du Burkina Faso Roch Marc Kaboré et marqué leur volonté de ne pas assisté à une quelconque confiscation de sa liberté.
A la République de Guinée, il a été demandé aux dirigeants de la junte militaire une inclusion de la société civile dans le processus de sortie de crise.
Quant au Mali, il sera question de la levée progressive des sanctions si une satisfaction est trouvée aux exigences de la Cedeao.
Pour l’heure, ces différents pays sont retirés des instances de la Cedeao jusqu’à nouvel ordre. Le prochain sommet de la Cedeao, a été lui annoncé pour le 3 juillet prochain.
Ludo A