20 jours qu’ont été arrêtés les soldats ivoiriens au Mali, la situation n’a pas toujours pas connu de dénouement. Aux dernières nouvelles une médiation emmenée par le président togolais Faure Gnassingbé n’a pas encore produit les résultats escomptés. La partie malienne demeure arc-boutée à son droit de la violation de son territoire.
Pour cela, les autorités maliennes conduites par Assimi Goita penchent sur la voie d’un accord à l’amiable avec la Côte d’Ivoire en échange de la satisfaction de besoins précis. Selon le confrère Rfi qui rapporte l’information, Assimi Goita requiert des autorités la mise à disposition du fils de l’ex-président Boubacar Kéita qui séjourne à Abidjan et cependant sous le coup de la justice à Bamako.
C’est à cette condition que le locataire du palais de Koulouba pourrait libérer les soldats ivoiriens arrêtés au Mali le 10 Juillet dernier. L’information rapportée fait état également d’excuses publiques réclamées par la junte militaire auprès des autorités ivoiriennes.
Du côté d’Abidjan ces requêtes n’auraient pas eu d’avis favorable et l’une des raisons invoquées seraient la non interférence des pouvoirs exécutifs et judicaires.
Une situation qui crispe l’atmosphère entre ces deux Etats qui ont toujours eu des liens de coopération proches au regard de la proximité des frontières. Jusqu’où ira la junte militaire et que sera l’attitude de la partie ivoirienne dans cette affaire des 49 soldats ivoiriens ? L’avenir nous en dira plus.
Pour rappel ces soldats accusés de mercenariat par les autorités maliennes sont censés appuyés la mission onusienne (Minusma) dans le cadre du maintien de la paix au Mali.
Ludo A