Le président de la mutuelle de solidarité des chefs traditionnels du grand Ouragahio (MUCTRAGO), tchiffy Gnagno Kadji Adolphe a fait une sortie contre les déstabilisateurs des chefs de villages, le mardi 14 juin 2022 lors d’une rencontre à la mairie de Ouragahio. Selon l’autorité traditionnelle, le chef du village est un collaborateur de l’administration central, du sous- préfet. Il est donc le représentant du chef de l’État, le garant de l’autorité du chef de l’État dans le village. Par voie de conséquence, il mérite respect et considération.
S’adressant à certains cadres réputés dans la déstabilisation des chefs de villages, le chef de Kpapekou, village de la commune de Ouragahio a été clair. « Nous n’accepterons plus que l’honneur des chefs soit bafoué. Nous sommes des chefs de village. En tous cas tant que je serai à la tête de cette organisation, je n’accepterai pas qu’un chef soit vilipendé, je n’admettrai pas que l’autorité soit bafoué, je n’accepterai pas qu’un chef de village soit déstabilisé », a fait savoir tchiffy Gnagno Kadji Adolphe en présence du 3ème adjoint au maire de Ouragahio, Yobo Ziagbo.

Rappelons que c’est le 07 octobre 2021, au domicile du chef de canton Gbadi, Ouraga Bertin, chef du village de Mama, que la MUCTRAGO a été mise en place. Elle a pour objectifs entre autres, le renforcement de la solidarité entre les chefs, la consolidation de la cohésion sociale dans les villages pour favoriser le développement, la sensibilisation des populations pour le respect des institutions de la république et les personnalités qui les incarnent.
La MUCTRAGO est forte de 47 membres, chefs des 47 villages des sous- préfectures de Ouragahio, Bayota, Dahiepa Kehi et Yopohué qui constituent le grand Ouragahio.
Guyssoh Kanegnon.