La jeunesse ivoirienne des années 1990 a dansé au son du tube « Djolô national », du groupe Yang System. Ce classique musical du duo Akérahim et Cisco traverse les années et reste toujours dans les cœurs de nombreux mélomanes. Elle est aujourd’hui, en 2022, reprise de manière magistrale par un groupe de Rap ivoirien Manufacture Œcuménique des Œuvres Authentiques (MOZA).
« Nous sommes déjà de gros fans de bonnes musiques. Et nous sommes conscients que la chanson ‘’Djôlô national’’, est une chanson culte qui a bercé toute une génération et qui reste intemporelle. La chanson risque d’être toujours écoutée même encore dans 50 ans tellement elle est bien enregistrée. Nous avons jugé bon de prendre cette chanson pour en faire un remix. Nous avons repris cette belle chanson pour toucher plus de mélomanes à travers le monde », se justifie le lead-vocal, André Joël Armand alias Manusa.
Ça se voit, dans leur manière de chanter, leur style vestimentaire et leurs textes, MOZA veut faire la différence avec les autres rappeurs ivoiriens. Dans la reprise de ‘’Djôlô national’’, de Yang System, rebaptisé « Abidjan », le groupe de quatre membres, Rudy N’Gouan Kouadio Koffi alias Rude Boy 23, Alain Kouakou Savanna alias Rich Black, Franck Yvan Koutouan alias One Way et le lead-vocal André Joël alias Manusa, vante les mérites de la ville d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Il faut préciser toutefois que MOZA c’est surtout 14 membres dispersés aux USA, en France, en Côte d’Ivoire et en Irlande. Et que juste 4 membres ont été mis en avant dans un premier temps sur le titre « Abidjan ».
Avec MOZA, c’est la Dance hall, le RNB, etc. En clair, le groupe s’inscrit dans un style musical éclectique. Depuis le mercredi 02 février dernier, la nouvelle production discographique du groupe est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement. La présentation officielle se fera dans quelques jours dans un Pub d’Abidjan. Il faut le souligner en même temps, « Abidjan », est l’avant-goût de l’album complet qui sera intitulé « MOZA for life », avec pas moins de 16 titres.
Patrick Bouyé