Le Commandant des Opérations Spéciales des États-Unis, le Général Richard Clarke s’est rendu à Abidjan le 25 février dernier dans le cadre d’une tournée régionale de routine en l’Afrique de l’Ouest. Il a rencontré le Général Lassina Doumbia, Chef d’état-major général des armées de Côte d’Ivoire (Cema), ainsi que les forces d’opérations spéciales américaines, ivoiriennes et d’autres pays partenaires participant à l’exercice militaire et de maintien d’ordre Flintlock 2022.
Lors de son entretien avec le Cema, le Commandant des Opérations Spéciales des États-Unis a marqué sa joie de collaborer avec les autorités civiles et militaires ivoiriennes. « Nous apprécions profondément le Ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, le Général Doumbia et la communauté des opérations spéciales de Côte d’Ivoire pour leur partenariat continu dans la lutte contre l’extrémisme violent » a-t-il déclaré.
Il n’a pas manqué d’expliquer la vision de l’exercice militaire en cours dans la sous-région. « Nos pays partagent bon nombre des mêmes préoccupations en matière de sécurité, et ces défis sont mieux gérés ensemble. L’exercice Flintlock en cours est une excellente occasion d’améliorer l’interopérabilité et la capacité militaires des 10 pays concernés. L’initiative de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme en tant que centre de formation régional est une étape positive vers la lutte contre l’instabilité régionale et la lutte contre l’extrémisme violent », a situé le commandant des opérations spéciales des Etats-Unis.
Pour rappel, les États-Unis valorisent et investissent en Côte d’Ivoire en tant que partenaire pour répondre aux défis sécuritaires croissants dans la région. Le soutien des États-Unis aux efforts ivoiriens pour atténuer l’insécurité va au-delà de la coopération sécuritaire traditionnelle. Ce pays fournit une série d’aide au développement pour améliorer la santé, l’éducation et le bien-être économique des Ivoiriens qui vise en fin de compte, entre autres objectifs, à réduire le risque de violence grâce à une meilleure cohésion communautaire et à une responsabilisation accrue du gouvernement.
Agenor Akré avec Sercom