Le ministre Amadou Koné suite à une loi prise sur la réglementation des Vtc (Véhicule de tourisme avec chauffeur), les enjoignant entres autres à verser une caution de 20 millions pour l’exercice de leur activité, et à posséder des véhicules de 114 chevaux, essuie des critiques de toute part. Sur cette question, il décide de réagir à travers ces canaux officiels.
Sa déclaration
Partout dans le monde, l’intrusion des VTC dans le transport urbain de personnes a donné lieu à des remous et des débats souvent passionnés. Face à cette situation, la Côte d’Ivoire s’est inspirée des bonnes pratiques existantes à travers le monde, où le système et les acteurs sont les mêmes, pour règlementer le secteur.
J’ai entendu et lu les commentaires et les préoccupations. Merci à tous pour vos contributions à l’assainissement du secteur du transport urbain abidjanais. Ensemble, nous devons fièrement poursuivre cet important travail qui nécessite la contribution de tous, sans à priori. Abidjan à besoin d’être une ville de classe internationale. Je rencontrerai à nouveau, tous les acteurs ayant contribué à la production du document consensuel, dans un contexte de tensions entre les taxis-compteurs et les VTC. L’application du décret fera l’objet d’ateliers qui débuteront dès la semaine prochaine. J’invite donc l’ensemble des acteurs et opérateurs à y prendre part, afin que personne ne soit lésé.
Les VTC ne disparaîtront pas, car ils constituent non seulement une source d’emplois, mais également un pas de plus vers la modernisation du transport routier des personnes. Cependant, leur présence ne devra pas non plus faire disparaître les taxis-compteurs qui constituent une particularité pour la ville d’Abidjan, même si des efforts devront continuer d’être faits par ces derniers.
Le gouvernement qui, ces dernières années, a accéléré le programme de renouvellement du parc automobile ivoirien, poursuivra ce vaste chantier qui s’inscrit résolument dans la vision d’une Côte d’Ivoire solidaire prônée par Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République.
Merci à tous.