Dans une déclaration conjointe, daté du 17 février 2022, les pays d’Afrique et d’Europe, devant participé au sommet entre l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA), ont réitéré leur soutien au Mali, un peu comme pour notifier que la fin de Barkhane ne signifiait pas l’abandon total du pays.
« A la veille du Sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine, nous, nous sommes réunis pour échanger sur la situation au Sahel. Nous restons déterminés à soutenir le Mali et sa population dans leurs efforts pour obtenir une paix durable et la stabilité, ainsi que pour combattre les menaces terroristes au Sahel. Nous réaffirmons tous notre forte volonté de poursuivre notre partenariat avec et notre engagement pour le peuple malien dans la durée, pour faire face à tous les défis posés par l’activité des groupes armés terroristes au Sahel », ont-ils déclaré.
Ils ont à cet effet exhorté les autorités maliennes a d’abord ‘‘achever la période de transition et à organiser des élections libres, équitables et crédibles’’ et ensuite ‘‘à réengager un dialogue constructif avec la CEDEAO et l’Union africaine, au plus haut niveau, afin de trouver une solution en faveur de la stabilité et du développement du Mali et de toute la région’’.
Sur le retrait de l’opération Barkhane et de la Task Force européenne Takuba, ils ont collectivement souligné leur engagement envers le peuple malien, ainsi que leur volonté de continuer à s’attaquer ‘‘aux causes profondes de l’insécurité en mobilisant l’aide pour répondre aux besoins immédiats et à plus long terme de la population, en particulier des personnes les plus vulnérables’’. réaffirmant par la suite leur disponibilité ‘‘à poursuivre le dialogue avec les autorités de transition maliennes’’.
Franck Gnahoré